• CES DIMANCHES DE FIN D'AUTOMNE... SOUVENIRS TOUJOURS PRESENTS

    Les températures ont brutalement chuté ces jours derniers. Les pulls moelleux, les doudounes épaisses et écharpes ont retrouvés la première place dans nos gardes-robes... Les bottillons et autres baskets épaisses sont également de "sortie". 

    Les premières gelées sont là et laissent leur empreinte givrée sur l'herbe courte et rase des pelouses. Cela n'empêche pas les enfants du quartier de courir après les dernières feuilles qui se détachent des arbres... leurs joues rougies par la bise froide.

     

    CES DIMANCHES DE FIN D'AUTOMNE

    Et je me souviens moi aussi de mon enfance... et des dernières jeux d'automne, avec mes sœurs et les cousines, qui venaient à la maison, deux week-end par mois. Les petites citadines qu'elles étaient (elles habitaient Nanterre à l'époque) se "ressourçaient" à la campagne. J'avoue avoir envié, enfant, leur proximité de vie par rapport à la Capitale, qui me faisait déjà rêver !

    Au point d'avoir essayer de fuguer, pour les rejoindre... un samedi après-midi. J'avais parcouru les deux kilomètres, presque en ligne droite, qui me séparaient de l'arrêt de bus... et c'est là qu'un voisin qui passait par là me repéra.

    Ma mère, dans l'intervalle, s'était rendu compte de mon absence et, devant son affolement, celui-ci avait pris sa voiture, fait le tour des environs, et m'avait vu, assise et droite comme un i, attendant résolument le bus qui m'emmènerait à Paris... Il est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas la moindre idée des distances ! Après un grand éclat de rire et beaucoup de discussions, il a réussi à me convaincre de l'inutilité de mon attente, m'expliquant que plus de 400 kilomètres me séparaient de cette ville, "magnifique" à mes yeux d'enfant... en me promettant, pour me faire rentrer, un hypothétique voyage en train qui me permettrait de visiter la Capitale... un peu plus tard.

    CES DIMANCHES DE FIN D'AUTOMNE

    Je suis rentrée avec lui, inquiète à l'idée de "l'engueulade" que j'allais subir. Il plaida ma cause, en essayant de tenir son sérieux. Devant la vraie déception qu'elle lut cet après-midi là sur mon visage, ma mère abandonna son idée de fessée, me privant juste de sortie pour la fin du week-end. Je suis restée dans ma chambre, le nez collé au carreau... à rêver à la Ville-Lumière et aux somptueuses vitrines que le voyais à la télévision, pendant que mes sœurs profitaient une dernière fois de la cour, de la pelouse et du jardin. 

    46 années ont passées, la petite fille a grandi... mais reste toujours fascinée par Paris, ses lumières, ses jolis petits quartiers et ses "grands boulevards.

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 19 Novembre 2017 à 16:50

    Bonjour Garance, je viens lire tes merveilleux textes ce matin et je peux te dire que j'en ai plein la vue! Adorable souvenir d'enfance où l'on est insouciant et que les rêves les plus fous nous font envie! 

    Je te souhaite un très bon dimanche! Ici, c'est pluie et grisaille...

    Bisous.

      • Dimanche 19 Novembre 2017 à 20:09

        L'hiver est à nos portes... Ici, les températures ont brusquement chuté également.

        Merci de ta fidélité et de ta gentillesse. Bonne soirée.

        Bisous

    2
    Lundi 20 Novembre 2017 à 09:27

    Bonjour Garance,

    Oui le froid arrive, mais ici en banlieue, pas encore de gelées.

    Un très beau texte.

    Passe une agréable journée.

    Bises.

    3
    Lundi 20 Novembre 2017 à 16:41

    Bonjour Ploom ! Merci de ta fidélité et de ton commentaire.

    Ici, les premières gelées matinales sont là depuis une semaine déjà.

    Passe une bonne journée.

    Bisous

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