Une rencontre "coup de cœur", partage des mêmes valeurs... honnêteté et respect, fous-rires complicités. Être une présence discrète et un soutien dans les heures difficiles. S'enrichir mutuellement des expériences passées, pour éviter de reproduire des schémas "erreurs ou quiproquos" qui nous empêchent d'évoluer.

Cultiver la tolérance, accepter l'autre dans toutes ses différences tout en restant soi-même. Un seul cœur pour une double identité !

Ne pas vouloir à tout prix "cloner" celui ou celle que l'on honore du nom d'ami(e). Rester soi-même, tel que l'on était à l'instant de la première rencontre. Refuser les concessions, les mensonges, la trahison de la parole donnée.

L'amitié est une rose... Chaque pétale qui la compose symbolise l'ami(e) fidèle. Doux parfum d'éternité... La véritable amitié ne fane ni ne meurt jamais  !

Un pâle rayon de soleil filtre au travers des volets. Il est 8 heures et un petit "clic... clic" insistant me réveille doucement. C'est un petit oiseau qui cherche sa nourriture et donne des petits coups de bec sur ma vitre. 

Je le regarde un instant silencieusement, avant de m'approcher très lentement de celle-ci. Le piaf a pris un peu de distance et m'observe, perché sur une branche de sapin.

Vite ! ... Ouvrir... Respirer à pleins poumons l'air vif de cette fin d'automne pour me réveiller tout à fait. Le panorama est superbe... les tons verts des sapins se détachent sur l'azur rosé de l'horizon. La nature sort du sommeil, au même rythme que les humains qui m'entourent... en douceur.

Un pas léger se fait entendre dans le couloir, et une délicieuse odeur de café emplit bientôt toute la maison. Le petit oiseau a quitté sa branche pour se rapprocher lentement de l'endroit où je me trouve toujours. Je m'oblige à rester totalement immobile, de peur de le faire fuir.

Il est maintenant tout près et m'observe intensément, avant de reprendre son vol silencieux et sa quête de nourriture. Je referme la fenêtre... dans la cuisine, un refrain s'élève, instants complicités amorcés.

Un beau dimanche s'annonce, rempli par la présence des êtres aimés.

Et si c'était ça, le bonheur !

Pendant des siècles, le courrier a été le seul moyen de "relier" les hommes entre eux. Puis,  le téléphone a fait son entrée dans nos vies, avant d'être lui même progressivement supplanté par l'informatique.

Aujourd'hui, presque tout le monde a un ordinateur, grâce auquel il se connecte sur les réseaux sociaux de son choix. 

Les jeunes principalement s'y consacrent, plusieurs heures par jour... Ils y dévoilent leurs vies, leurs rêves où leurs amours naissantes, sans toujours prendre conscience que ce "monde virtuel" a aussi hélas des dangers bien réels.

Ces jeunes y retrouvent leurs groupes, leurs ami(e)s, leurs codes... au point de négliger parfois leurs entourages proches... au profit d'autres conversations, "en tchat ou cam", jugées par eux plus "importantes".

Les liens familiaux se distendent, et il n'est plus aussi évident pour les parents de "retrouver" un vrai contact avec leurs enfants.

Certains adultes ne sont pas en reste, qui trompent leur solitude et leur ennui en créant eux aussi leurs "pages profil", alimentées en photos et commentaires divers sur l'actualité du moment... sans oublier les jeux de lus en plus "réalistes" qui les "accrochent", au point parfois d'en mettre certains en danger, sur le plan humain et financier.

Ces réseaux ont cependant aussi leurs bons côtés. Ils permettent souvent à certaines familles "éparpillées" un peu partout, en France ou à l'étranger, de communiquer et se retrouver "à l'occasion", alors que cela semblait impossible.

Et qui n'a pas souri en entendant parler des retrouvailles, entre amis d'enfance ou de lycée, en espérant secrètement retrouver aussi les siens !...

Ils ont  parfois sauvé des vies, en lançant des "avis de recherche" en lieu et place de malades gravement atteints... ou pour retrouver au plus vite des enfants fugueurs ou disparus.

Comme toutes les médailles, les réseaux sociaux d'aujourd'hui ont leurs avantages et leurs revers, selon que leurs utilisateurs s'en servent intelligemment ou pas. 

Les "diaboliser" systématiquement est, à mon sens, tout aussi stupide que de s'y référer sans réflexion, à tout propos et hors de propos.

Ces réseaux ne sont finalement que des "outils" qui doivent et peuvent souvent nous faciliter la vie... à condition d'en rester "maître" et non d'en devenir "esclave".

Elle commence dés l'enfance. 

La petite fille, malgré les poupées et autres dînettes sera tentée par les jeux de ses frères... au point que ses parents parlant d'elle, diront qu'elle a un côté "garçon manqué".

Ils essayeront de la "recadrer".. souvent en pure perte, leurs tentatives maladroites exacerbant les "défauts" qu'ils voudraient gommer.

A l'adolescence, les professeurs expliqueront aux parents que tous les métiers sont accessibles aux deux sexes... Alors que, quelques temps plus tard, le conseiller d'orientation émettra, lui, des "réserves", voire un avis défavorable, devant le choix d'une fille désirant explorer un métier "catalogué" masculin.

Vient le temps des premiers amours... Souvent aux antipodes des souhaits secrets des uns et des autres. "Mademoiselle", qui rêve du "Prince Charmant Blond aux yeux Bleus", ça va de soi... épousera souvent, quelques années plus tard, son contraire.

"Monsieur" se posera toute la semaine en époux modèle mais un tantinet "macho", pour redevenir, le week-end venu,  un "gamin" heureux de profiter de "l'hospitalité culinaire" de papa-maman.

Certaines femmes clament à qui veut bien les entendre leur bonheur d'être libres et indépendantes, mais "surfent", après leur travail, sur les sites de rencontres en espérant y trouver le "Grand Amour".

Et l'on pourrait enchaîner les exemples à l'infini... qu'il soient cocasses ou pathétiques.

Au chapitre cocasse : Quand on les interroge, beaucoup "d'esprits forts" se considèrent comme non superstitieux. Pourtant, chaque "Vendredi 13" voit une augmentation très nette du nombre des joueurs. Chacun tente sa chance, car après tout sait-on jamais !...

Certains paradoxes surfent parfois sur la "ligne jaune" d'une ambivalence malsaine.

Ainsi, certaines personnes disent qu'elles ne sont pas racistes, mais si leurs enfants tombent amoureux d'un ou une étranger(ère), car ce sentiment ne se commande pas, aussitôt ils agissent pour "tuer dans l’œuf" une éventuelle union, jugée par eux "inconvenante".

Pour être "branchés", ils accrochent sur leurs blousons les badges de certaines associations prônant la tolérance... tout en militant également dans d'autres groupes extrémistes et radicaux.... et l'on pourrait continuer longtemps cette liste, non exhaustive, hélas !

Le dernier paradoxe n'est-il pas de rester optimiste, malgré la dégradation économique et morale, de plus en plus généralisée ? Et de continuer à croire, envers et contre tout, que le Bien finira par triompher du Mal, alors que la violence règne à tous les niveaux de notre Société !

Croyez-vous que les rêves puissent devenir réalité ?

Pour la plupart des adultes "raisonnables", cette idée est une utopie sur laquelle il ne faut pas s'arrêter, si l'on veut avancer...

"Arrête donc de rêver !" me disait ma mère quand, entrant dans ma chambre sans frapper elle me trouvait, assise non loin de la fenêtre, perdue dans mes pensées. 

"Ceux qui réussissent sont ceux qui agissent. Quitte donc cette pièce ; bouge-toi ! Il fait beau dehors, sors ! Va t'aérer l'esprit !"

Quelle erreur font parfois les adultes, en parlant ainsi à leurs enfants... Car à mon sens, les laisser "rêver" est essentiel. Les grands projets, c'est bien connu, sont d'abord "nés" dans la tête des inventeurs et autres chercheurs, intellectuels ou plus simplement des "illustres inconnus" qui peuplent le vaste monde.

Très tôt j'ai aimé les livres, remplis de mots dont je ne comprenais pas  toujours le sens, mais qui aiguisaient ma curiosité, mon imagination... et ma soif de connaissances, déjà .

Un peu plus tard, j'ai confié mon rêve à l'instituteur, qui m'a regardé, un rien moqueur.

"Moi Monsieur, je veux écrire... inventer des histoires pour faire rêver ceux qui, comme moi, aiment lire."

"Ecrire ? m'a-t-il répondu dans un sourire, d'un ton condescendant. Ce n'est pas un vrai métier... Tu sais, dans ce domaine, on réussit très rarement à en vivre... Oublie ce rêve... Choisis donc un autre métier, qui t'apportera la sécurité."

Du haut de mes 7 ans je me suis tue, déçue... Tout en continuant d'y croire secrètement.

Plus tard, quand je l'évoquais, je découvrais que la plupart des gens pensaient la même chose que mon premier enseignant.

"Réussir dans ce domaine ? Impossible, sauf extraordinaire coup de chance... Ne rêve pas, tu n'as plus de temps pour ça !"

Tenace, je n'ai pas voulu abandonner ce rêve... niché au creux de ma mémoire. Il m'a simplement fallu du temps pour l'imposer à mes proches et à certains autres, qui se moquaient ouvertement de celui-ci. Au fil du temps et des épreuves traversées, j'ai doucement repris le stylo.

"Il te faudra du temps et beaucoup de volonté ! m'a dit un jour une animatrice de cours de littérature que je suivais il y a quelques années. Mais avec de la persévérance, ton talent ne peut qu'éclore, si tu continues d'y croire et de travailler, sans te décourager. N'écoute pas les briseurs d'espoir. C'est comme ça qu'un jour, ton rêve deviendra réalité."

Hasard ou clin d’œil de la vie ! Le destin m'a fait rencontrer deux écrivains, dont une habitant dans cette région creusoise, où je vis actuellement.

J'ai repris le stylo et certaines feuilles blanches se remplissent, au fil des jours. J'ai ensuite créé ce blog, qui me sert de trait d'union professionnel et plus personnel. Il traduit en mots, mon bonheur de vivre de ma passion... la passion d'écrire, sans contrainte aucune mes espoirs, mes doutes, mes coups de cœur, de gueule et mes envies aussi.

Je vis tout simplement le rêve de mes 7 ans.