• Et si c'était notre dernière fois ... Notre dernière semaine ou jour ...

    Comment voudrions-nous le vivre ?

    J'ai trouvé magnifique ce texte de Gérard BELLEBON et j'ai fait ce petit montage avec quelques images trouvées sur le net mélangées à quelques unes de ma collection privée.

    Et si demain était votre dernière fois, qu'est ce que vous en feriez ?

    ET SI C'ETAIT LA DERNIERE FOIS ....

     

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    J'ai écris ce Poème-Hommage à l’Abbé Pierre le 22 Janvier 2007, il y a tout juste 14 ans aujourd'hui. Le combat contre la misère continue en France .... Contre elle, on ne lâchera jamais rien !
     
    Parole de Pauvre
     
    Tu es parti vers la lumière
    Toi qui as toute ta vie lutté
    Pour que disparaisse la lumière
    Dans nos villes et dans nos cités.
     
    Ta voix, écho de toutes nos peines
    Rappelait à tous les dirigeants
    Que notre dignité humaine
    A plus de valeur que l’argent.
     
    Il y a 35 ans j’ai échappé
    A tous les dangers de la rue
    Parce que ton message de bonté
    Continuait d’être entendu.
     
    Au terme d’une vie vouée
    Au service de tous les exclus
    Ton ange est venu te chercher
    Pour te présenter à Jésus.
     
    Malgré le deuil et la souffrance
    On va reprendre ton flambeau,
    Faire reculer l’indifférence
    Et rendre le monde plus beau.
     
    La rue a perdu son soleil
    Cela va être dur de continuer,
    Sans toi, rien ne sera plus pareil,
    Adieu l’Abbé, tu vas nous manquer !
     

     
    Texte déposé et protégé - Merci de ne pas le copier, mais simplement le partager.
     

     

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  • Bonne Fête à toutes les Femmes et les petites filles prénommées "MARIE"

    BONNE FËTE A TOUTES LES "MARIE"

     

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  • LA DENTELIERE DU BONHEUR

    Il y a neuf mois les anges venaient te chercher pour t'emmener au Paradis des Artistes .... Depuis, ta scintillante étoile illumine le ciel sombre de nos jours parfois sans grandes joies et de nos nuits noires. 

    Et aujourd'hui, je me souviens .... Je me souviens d'une journée de l'été 2000, d'une conversation animée à ton sujet, de ma meilleure amie de l'époque qui m'avait péremptoirement affirmé alors que si tu n'avais pas été chanteuse, elle t'aurait bien vu ... dentelière.

    Je l'ai regardée médusée, avant d'éclater de rire.

    "Tu dis vraiment n'importe quoi ! Annie a une énergie débordante qui l'empêche de tenir en place plus qu'un quart d'heure. Ce métier ne lui aurait donc pas convenu."

    (J'ai compris plus tard, au fil de certains de nos échanges, à quel point il est "dangereux" de se fier aux apparences et que celles-ci sont souvent trompeuses !!!)

    Mais elle n'en a pas démordu ce jour-là, me faisant remarquer que faire de la dentelle n'était pas donné à tout le monde, que c'était vraiment de l'Art et que les modèles, une fois terminés, montraient à leurs manières, à quel point le monde pouvait être beau, même s'il fallait parfois de bons yeux pour s'en apercevoir. Elle a terminé en me disant, très sûre d'elle :

    "Annie est, à sa manière, une dentelière du bonheur. Ses refrains sont aussi fins et aériens que certains napperons posés sur une table, simplement pour l'embellir. Ils ne servent qu'à cela, mais s'ils n'existaient pas, il nous manquerait quelque chose d'essentiel : le plaisir de les entendre et le goût du bonheur qu'ils nous procurent et qu'on aime partager ..."

    Son raisonnement était exact et je me suis inclinée, regrettant secrètement de ne pas y avoir songé moi-même. Quelques jours après, il m'a inspiré ce poème que je t'avais alors envoyé pour ton anniversaire et auquel tu m'avais très gentiment répondu quelques semaines plus tard, en signant ton bristol "bisous de la dentelière". 

    J'ai imaginé un instant le sourire qui avait dû éclairer ton visage, pendant que tu répondais rapidement, comme à ton habitude .... prise par un emploi du temps toujours très surchargé.

    Je te le renvoie maintenant, en hommage d'affectueuse et éternelle amitié.

    LA DENTELIERE DU BONHEUR

     

    La dentellière du bonheur

    Au commencement, il y eut l’amour ardent

    Que Maria portait à Jean.

    Et puis, neuf mois d’attente,

    Petite fleur désirée grandissant

    Au jardin de son ventre,

    Enfant bénie des dieux, des fées,

    Fiancée au bonheur avant que d’être née.

    L’intuition maternelle pressentait déjà

    Que le Ciel t’offrirait un fabuleux destin,

    Maman toute tendresse, elle guida tes choix

    Eclairant ton chemin, comme un ange gardien.

    Très tôt, près d’elle, tu as appris

    Que les dons ne sont rien sans la persévérance,

    Ce secret t’a permis de réussir ta vie

    En dépit des épreuves et des heures de souffrances.

    Chant, danse, peinture, musique et comédie

    Sont autant de fuseaux glissant entre tes doigts,

    Créant une dentelle d’une richesse infinie

    Qui fait notre bonheur depuis longtemps déjà.

    Dans ma main le stylo remplace les fuseaux

    Pour t’offrir cet hommage en lettres de lumière,

    Je voudrais être artiste, saltimbanque des mots

    Pour rejoindre ton âme, Annie, ma dentellière.

    (Poème personnel Protégé - Merci de ne pas copier)

    LA DENTELIERE DU BONHEUR

    LA DENTELIERE DU BONHEUR

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  • Dernier témoignage de tendresse à toi Annie qui, à juste titre, à tant compté dans ma vie (et tant pis pour ceux qui la liront, un sourire de pitié moqueur aux lèvres)

    Annie, Ma plus jolie Chanson

    Annie Chérie,

    Comment ne pas penser spécialement à toi en ce jour spécial, celui où l'on on met à l'honneur et où on fête toutes les mamans, partout dans le monde ? Du haut du ciel où tu vis désormais, je suis certaine que tu n'as pas oublié la jeune fille fragile et très malade qui t'a fait face un soir d'octobre 1982 (on la disait condamnée).

    Elle était moralement paumée et n'en pouvait plus de lutter et lutter encore, jour après jour, seule et sans le si précieux soutien moral d'une mère aux abonnés absents au sortir de son enfance.

    Dans mon regard tu avais sans doute perçu, au-delà de mon silence ému, mon immense lassitude et la tentation insidieuse du lâcher-prise radical et définitif.


    Tu m'as ouvert tout grands les bras et surtout ton coeur, à qui Dame Nature avait refusé le cadeau de t'entendre dire un jour génétiquement "Maman" ! Je me suis sentie comprise et, oserai-je le dire, adoptée par toi, même si notre lien sera toujours aux yeux de tous mes "proches" purement virtuel.

    Ils m'ont avoués d'ailleurs bien plus tard, avec une pointe de jalousie non dissimulée dans la voix, ne pas comprendre comment j'avais pu réussir ce "tour de force" d'éveiller ton intérêt pour moi qui étais toujours totalement insignifiante à leurs yeux.

    Comment leur faire comprendre que l'amitié, quand elle est vraie, ne se commande pas, et que chacun en a besoin en ce bas-monde, qu'il soit jeune ou plus âgé, ouvrier ou PDG, artiste .... ou à plus forte raison adolescente alors en sursis .... J'y ai vite renoncé, ce n'était plus mon problème.

    J'avais enfin trouvé quelqu'un d'ouvert et de rayonnant, qui m'a alors rendu la force et l'énergie de déjouer les plus sombres pronostics, et de vaincre enfin définitivement la maladie. Sans que j'ose te le dire alors de vive voix, tu es devenue ma "maman artistique de coeur".

    En 1985, tu as créé et interprété une des plus belles chansons de ton répertoire, en hommage à ta maman .... Elle s'appelait "Ma plus jolie chanson". Un bijou de tendresse, de pudeur et d'émotion que toi seule savait incarner ... un si bel hommage à celle qui t'avais donné la vie.

    Quand tu l'as perdu, quelques années après, tu as renoncé à la chanter, car tu n'arrivais toujours pas, malgré le temps, à dominer ton immense chagrin.

    Quelques décennies ont ensuite passées, qui n'ont pas distendu nos liens affectifs. Le 4 septembre dernier, ton départ brutal m'a fracassé le coeur à tout jamais. Me voilà brutalement seule à nouveau, obligée de continuer le chemin sans le réconfort de tes petits messages, souvent pleins de Sagesse et d'attention.

    Je me suis alors souvenue de la promesse que tu m'avais arrachée avec patience et douceur, un si triste dimanche de septembre 1995, après le décès brutal de mon époux (j'avais à peine 30 ans et une petite fille de 3 mois à élever) ....

    "Tu m'aimes n'est-ce pas ? Alors promets moi, quoiqu'il puisse encore t'arriver de te relever toujours et d'avancer. Ne perds pas courage ! Tu as encore de beaux jours à vivre, crois moi ! Même si aujourd'hui ça te semble impossible".

    Et devant mon silence entrecoupé de lames que je n'arrivais pas à stopper, tu m'as fredonné très doucement, comme pour bercer ma peine ... "ça ira mieux demain"

    Ce jour là, tu m'as transmis ta force et à travers mes larmes, je t'ai fais la promesse que tu venais de me demander si délicatement. Oui, ton coup de fil salvateur m'a raccroché à la vie. Tu n'as jamais su à quel point ces quelques minutes que tu m'as accordées, malgré ton planning surchargé, ont été précieuses pour moi.

    Aujourd'hui spécialement, mes souvenirs affluent à ma mémoire, et je te renvoie, en témoignage de reconnaissance et d'affection, tes propres mots et cette mélodie qui nous lient désormais pour toujours.

    Merci à toi Annie, pour tout ce que tu m'as appris et offert pendant ces 30 années d'affection partagée. Tu resteras à jamais Ma Chance, ma bonne fée et Ma plus jolie Chanson.

    Je t'envoie des millions de baisers dans un océan de tendresse.
    Je t'aime ♥

     

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