• LES SYLPHES

     

    Les Sylphes et Sylphides dominent l'élément Air. Ce sont des créatures ailées, diaphanes, gracieuses et élancées, dont l'apparence se rapproche beaucoup de celle des Anges. Ce sont des êtres radieux, extrêmement mobiles.

    Elfes et Sylphides prennent souvent l'apparence de beaux jeunes gens ailés. Mais les Anges ont une vocation morale et spirituelle, tandis que le Sylphes ne savent distinguer le bien du mal. Ce  sont des esprits curieux. Leurs corps sont légers et fluides. Ils ont parfois l'aspect d'un nuage condensé et sont plutôt visibles au crépuscule. 

    Les Sylphes veillent au mécanisme de la photosynthèse des plantes et à leur bon ensoleillement. Ils aiment aussi la musique et ils chantent des airs célestes. Ils sont très attachés aux enfants et à toutes les personnes qui ont su préserver l'innocence de leurs âmes, et qui ont su garder leur capacité d'émerveillement devant la Nature.

    Vivant exclusivement dans l'Air et se mouvent de ce fait très rapidement, ils sont très difficile à apercevoir. Ils habitent le ciel et les nuages, et peuvent créer des tempêtes, tornades ou ouragans quand ils s'estiment offensés. Ils se confondent ordinairement avec le bleu du ciel.

    Aux yeux des clairvoyants,  ils possèdent un corps entouré d'une aura de couleur rose pâle ou bleu azur. Leur occupation favorite consiste à modeler les nuages afin de leur donner les formes-pensées qu'ils détectent télépathiquement dans la pensée humaine.

     LES SYLPHES

    Il est parfois possible de les influencer mentalement afin qu'ils reproduisent les formes que l'on désire. Pour cela, fixez votre pensée sur un nuage, invoquez un Sylphe et demandez-lui d'en modifier l'aspect de manière qu'il adopte l'apparence que vous souhaitez lui donner.

    S'il est présent, vous verrez alors le nuage prendre délicatement ou rapidement, selon son humeur,  la forme souhaitée.

    Les Sylphes sont d'une nature intermédiaire entre les hommes et les Anges. Certaines personnes qui croient parfois apercevoir, de façon furtive, des Anges aperçoivent en réalité des Sylphes, doté d'un corps moins subtil et donc plus perceptible au regard humain.

    La nature des Sylphes les pousse à vouloir se rattacher aux Anges. Ils leur sont d'ailleurs entièrement soumis et travaillent parfois sous leurs ordres.

    (Texte tiré du site Passeurs.com) 

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  • Félix regardait la mer et rêvait, le dos bien calé contre un rocher quand soudain, une jolie voix le fit sursauter.

    "Bonjour, petit homme ! A quoi penses-tu ?"

    Celui-ci leva la tête pour répondre, et ce qu'il vit l'étonna. Devant lui, flottant sur les vagues turquoises, une sirène le regardait, d'un air malicieux.

    SIRELLA

     

    Après un bref instant de silence, le gamin lui lança, surpris :

    "Comment cela est-il possible ? Je rêve ! Les sirènes n'existent que dans les légendes que me racontais jadis mon père, le soir, pour m'endormir. Mais tu me sembles bien réelle, pourtant !"

    "Je le suis tout autant que toi. Mais seuls les cœurs purs peuvent me voir. Veux-tu venir visiter le royaume sous-marin avec moi ? Je m'appelle Sirella !"

    "Et moi, Félix ! Je serais heureux de venir, mais je ne le peux pas. Je ne suis pas un poisson."

    "Fais-moi confiance, et viens avec moi ! Il ne t'arrivera rien de mal, c'est promis !"

    Poussé par la curiosité, l'enfant se jeta à l'eau et rejoignit la sirène. Celle-ci le toucha du doigt et une bulle d'air, invisible, l'entoura. Autour d'eux, des étoiles de mer ondulaient, silencieuses ballerines sous-marines.

    Félix était fasciné. Il plongea à la suite de Sirella, toujours plus profondément dans l'océan.

    Des milliers de poissons de toutes les couleurs les suivaient. Puis, Félix aperçut une étrange barrière d'algues et de corail. Tout près de là, une épave gisait, recouverte de coquillages nacrés.

    SIRELLA

      Sirella se retourna et croisa son regard. Il n'était plus que nostalgie et souffrance silencieuse.

    "Qu'as-tu donc ? Je t'ai vu bien des fois, sans que tu t'en aperçoives. Tu aimes la mer, n'est-ce pas ? Alors, pourquoi brusquement es-tu si triste ?" 

    Le petit garçon ne répondit à sa question que par une autre.

    "Pourquoi la mer est-elle si cruelle ? Mon père était marin. Il l'aimait, la respectait, la craignait même ! Pourquoi alors l'a-t-elle gardé ?"

    Et les larmes coulèrent sur ses joues. La sirène revint vers lui doucement.

    "La mer est vivante, au même titre que toi ! Elle aime la pureté et nous abrite depuis toujours. Mais l'homme ne respecte rien. Il est orgueilleux et dominateur... et sale. Regarde ce qu'il fait ! Il nous souille avec mépris, il nous empoisonne. Alors parfois nous nous mettons en colère. Nous créons les tempêtes et les récifs... et les naufrages. Mais les cœurs purs restent nos amis, et ils reposent pour l'éternité dans notre paradis sous-marin. Regarde !"

    Il tourna la tête vers l'endroit que lui montrait maintenant Sirella. Son père était là, nageant au milieu des ondines.

    Félix cria alors : "Papa !"

    Celui-ci se retourna, le regard étonné. L'enfant l'entendit murmurer :

    "Pas mon fils, s'il vous plait ! Il est si jeune encore !"

    Sirella le rassura.

    "Son cœur innocent et tourmenté avait besoin d'être consolé. C'est pourquoi je l'ai fait venir jusqu'à toi."

    Puis, se tournant vers le petit garçon, elle lui dit :

    "Il faut rentrer maintenant. Il est tard et ta mère va te chercher."

    Félix restait là, contemplant son père sans faire un geste.

    "Remonte à la surface avec moi ! dit Sirella, en lui prenant la main. Et ne sois plus triste maintenant ! Toi qui aime la mer, va sur la plage à chaque coucher de soleil. La dernière vague qui viendra chaque soir s'écraser à ta pieds, avant l'obscurité, sera celle que ta mère t'enverra pour te dire qu'il pense toujours à toi."

    SIRELLA

      Félix, ravi de la promesse, remonta à la surface avec Sirella. Puis, la sirène le quitta pour replonger, hors de portée humaine, dans son royaume sous-marin.

    De nouveau adossé au rocher, Félix pensait encore à sa merveilleuse aventure, quand sa mère vint le rejoindre, en lui demandant :

    "Où donc étais-tu passé ? Je t'ai cherché partout. Rentre à la maison, il est tard !"

    "Maman ! commença-t-il. J'ai rencontré une sirène, et grâce à elle, j'ai même pu revoir papa !"

    "Arrête un peu de rêver, et suis-moi ! lui répondit sa mère, sans même se retourner vers la plage. Ah, ce gamin ! Quelle imagination il a !..."

    SIRELLA

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  • LA LÉGENDE DE JACK-O-LANTERN

    LA LÉGENDE DE JACK-O-LANTERN

    Jack est le plus populaire des personnages associé à la fête d'Halloween. Le personnage provient d'un vieux conte irlandais et aurait pratiqué le métier de maréchal-ferrant. Mais Jack était aussi d'un tempérament égocentrique, avare, rusé, méchant.... et ivrogne. Ce charmant bonhomme avait donc tout pour plaire !!!

    Un soir, alors qu'il était dans une taverne, Jack bouscule le Diable, qui était là incognito. Ce dernier, comme à son habitude, tenta de convaincre Jack de lui vendre son âme en échange de quelques faveurs diaboliques. 

    Sur le point de succomber, Jack se ravise et demande alors au Diable de lui offrir un dernier verre, avant d'accepter le pacte. Le Diable, sans plus réfléchir, se transforme alors en pièce de six pence, afin de payer le tavernier. Rapide comme l'éclair, Jack s'empare de la pièce et la glisse dans sa bourse. Or, celle-ci contient une croix d'argent.

    Le Diable ne pouvant plus reprendre son aspect initial, reste prisonnier de sa bourse sous la forme de petite pièce. Pour se libérer du piège, il est obligé de promettre à Jack de le laisser tranquille pendant 10 ans.

    La décennie passe, et Jack rencontre de nouveau le Malin, sur une route de campagne. Ce dernier réclame alors son dû. L'homme rusé réfléchit à toute allure et lui dit :

    "Je vais venir mais d'abord, pourrais-tu cueillir une de ces pommes pour moi ?"

    Le Diable grimpe sur les épaules de Jack et s'accroche aux branches du pommier. Celui-ci sort alors son couteau et sculpte une croix sur le tronc de l'arbre. Le rusé maréchal-ferrant obtient alors du Diable la promesse solennelle qu'il ne prenne jamais son âme. Sans autre solution pour obtenir sa délivrance, le Malin est contraint d'accepter le deal et Jack le délivre en effaçant la croix du tronc.

    Quand Jack meurt quelques années plus tard, l'entrée du Paradis lui est refusée par Dieu à cause de sa vie passée dans l'ivrognerie et autres méchancetés... et le Diable, lié par sa promesse, refuse également de lui ouvrir les portes de l'Enfer.

    Jack réussit néanmoins une dernière fois à convaincre celui-ci de lui donner un morceau de charbon ardent afin d'éclairer son chemin dans la nuit éternelle. Il place alors le charbon rougeoyant dans un navet qu'il a creusé, en guise de lanterne, et se voit ainsi condamné à errer, sans but, jusqu'au jour du Jugement Dernier, avec cette lanterne.

    Il y gagna dés lors le surnom de Jack-O-Lantern (Jack à la lanterne), et il réapparaît chaque année, le jour de sa mort, à Halloween.

    LA LÉGENDE DE JACK-O-LANTERN

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  • LA L2GENDE DU QUESNE AU LEU (NORD)

    Cette légende est liée à une clairière située dans la Forêt Domaniale de Mormal à quelques kilomètres du village d'Audignies, et remonte à la fin du Moyen-Âge, telle qu'elle m'a été racontée par quelques personnes âgées de mon village, et aussi par mes grands-parents.

    Mon arrière-grand-mère jurait avoir croisé dans sa jeunesse, un soir où le travail qu'elle effectuait régulièrement dans une ferme des environs avait duré plus longtemps que prévu, le regard et la silhouette fantomatique du grand loup gris de la légende. Elle était rentrée chez elle à toute vitesse, le cœur battant la chamade et les jambes tremblantes, blême de peur. Sa mère, après l'avoir écouté, lui avait fait avaler un petit verre de cognac, pour la réconforter, et s'était rendu dés le lendemain matin à l'église, où elle avait fait brûler un cierge devant l'autel de la Vierge Miraculeuse, en remerciement pour la protection accordée à sa fille la veille au soir.

    Autosuggestion produite par le brouillard et la nuit naissance en bordure de forêt ou rencontre réelle, à classer dans le domaine parapsychologique... qui pourrait répondre à la question avec certitude ? 

    Pour ma part, j'aime à penser qu'elle s'est réellement produite... les légendes ayant toujours, c'est prouvé, un fond de vérité.

    En ces temps reculés de la fin du Moyen-Âge, les loups étaient présents dans toutes les forêts françaises. La forêt de Mormal n'y faisait pas exception et on entendait souvent le soir, le chant des loups se répondant en échos de plus en plus lointains, selon le temps et le sens du vent.

    Les bergers se plaignaient déjà de leurs attaques, et certains chasseurs, payés souvent en nourriture, posaient alors des pièges dans le but de les tuer, ou au moins de les tenir à distance des enclos et autres pâtures où ils faisaient paître leurs troupeaux.

    Une vieille femme sans famille, et qu'on disait un peu sorcière, vivait dans cette clairière, et avait construit sa cabane à l'ombre des chênes déjà centenaires à l'époque. Les gens la craignaient et presque personne ne lui parlait quand elle descendait une fois par mois, faire quelques courses à l'épicerie du village.

    Les loups, visiblement, toléraient sa présence... et cela faisait jaser les commères de l'endroit qui y voyaient une preuve tangible de ses "supposés" pouvoirs maudits.

    La légende raconte donc qu'un soir d'automne, elle vit se dresser devant sa cabane la silhouette d'un grand loup gris, sans doute le mâle dominant de la meute qui vivait dans cette forêt. Télépathe, elle capta mentalement sa demande d'aide et s'enfonçant un peu plus loin, le suivit sans crainte.

    Elle trouva sa femelle, la patte avant prise et broyée par le piège destructeur qui avait été posé là, sans doute peu de temps auparavant. Celle-ci avait perdu beaucoup de sang, à force de tirer sur la chaîne qui maintenait solidement le piège dans le sol.

    Après beaucoup d'efforts, elle réussit à la dégager, et la ramena à sa cabane, pour la soigner. Malheureusement, l'infection contractée à la suite de la blessure, et la perte de sang qu'elle avait subie, terrassa la louve courageuse qui mourut trois jours après.

    La vieille l'enterra au pied du grand chêne,  à quelques mètres à peine de sa cabane.

    Le grand mâle ne se remit pas de la perte de la compagne qu'il aimait tant.

    LA LÉGENDE DU QUESNE AU LEU (le chêne au loup)C (NORD)

    Il refusa de rejoindre sa meute, et resta couché au pied du vieil arbre, attendant la mort. Sa fidélité et le chagrin l'emportèrent en moins de deux semaines.

    La bonne vieille fit pour lui comme pour sa femelle et l'enterra, en face du premier chêne. Ainsi étaient-ils unis dans la mort, comme ils l'avaient été dans la vie.

    Quelle ne fut pas sa surprise d'observer un curieux phénomène, quelques jours après. Les hautes branches des deux arbres s'étaient ployées et entremêlées en un curieux et magnifique arc de cercle, comme pour prouver à tous l'union posthume des deux loups pour l'éternité.

    Et la légende qui courut depuis lors affirma qu'en ce lieu, on pouvait encore entendre, les nuits de pleine lune, le chant d'amour du grand loup gris à sa femelle, et la réponse lointaine de celle-ci. L'audace de quelques hardis téméraires et la peur pour d'autres (comme mon arrière-grand-mère)  leur auraient même permis une "rencontre" fugitive avec celui-ci.

    LA LÉGENDE DU QUESNE AU LEU (le chêne au loup)C (NORD)

    Les siècles ont passés sur la forêt de Mormal. Une auberge a été construite depuis, à quelques kilomètres de l'endroit "magique", dans une autre clairière.

    L'un des deux chênes, âgé de plus de 600 ans, a été déraciné par une tempête, à la fin des années 80. Il ne reste plus que celui qui abriterait encore, disent les plus anciens, les amours fantômes du grand loup gris.

    LA LÉGENDE DU QUESNE AU LEU (le chêne au loup)C (NORD)

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