• LES DIAMANTS MAUDITS

    Tout ce qui vit émet de l'énergie. C'est une vérité connue depuis très longtemps. Mais on peut aussi se poser une question à juste titre... Les objets ou les lieux auraient-ils une "forme de vie" qui leur est propre même si elle n'est pas détectable au stade actuel de nos connaissances ? Il semblerait que oui.

    Cette forme de vie peut, dans certains cas, adopter un "mécanisme de défense" face aux agressions dont elle est l'objet... en absorbant, telle une éponge invisiblement puissante, les souhaits de leurs premiers propriétaires, pour les restituer, parfois plusieurs décennies après avec la régularité effrayante d'un redoutable boomerang. C'est le cas de certains bijoux qui traînent après eux des malédictions que rien ne peut contrer ni éliminer.  

    C'est particulièrement vrai pour les pierres précieuses, qui possèdent une aura invisible mais néanmoins rayonnante, pour le meilleur... ou pour le pire... Tout dépend de la façon dont leurs premiers propriétaires se les sont appropriés !

    Je ne citerai aujourd'hui que deux cas célèbres, dont la sinistre réputation s'est hélas vérifiée au fil du temps.

    Le Diamant HOPE

    L'histoire raconte que ce fabuleux diamant connu maintenant partout comme "le diamant de l'espoir" ornait jadis le front d'une idole indienne. Elle aurait été dérobée par un des premiers prêtres qui en avait la garde. Jugé par ses pairs et torturé, il aurait été ensuite exécuté de façon atroce. Avant de mourir, il lança alors une malédiction en disant que quiconque oserait porter ce diamant connaîtrait un sort tragique et le rejoindrait dans la tombe. 

    La pierre précieuse, cachée par ses soins, réapparut on ne sait comment en Europe en 1642, entre les mains d'un contrebandier français du nom de Jean-Baptiste Tefernier. Il la vendit avec d'énormes bénéfices, mais laissa son fils prodigue dépenser le plus gros de sa fortune. Il finit déchiqueté par des chiens enragés aux Indes, où il était parti pour refaire fortune.

    La pierre entra ensuite en possession du Roi Louis XIV qui la fit tailler à nouveau, la ramenant ainsi de 112.5 carats à 67.5 carats. Cette réduction n’ôta en rien son caractère maléfique. Nicolas Fouquet, qui l'avait emprunté pour un dîner officiel, fut peu de temps après reconnu coupable de détournement de fonds et emprisonné à vie. Il mourut prématurément dans sa prison. La Princesse de Lamballe, qui portait souvent le diamant à son cou, tomba mortellement un peu plus tard, sous les coups de la foule parisienne enragée. Le roi lui même mourut ruiné et politiquement affaibli, son royaume épuisé. Louis XVI et Marie-Antoinette qui héritèrent ensuite du diamant finirent leurs jours sous le couperet de la guillotine, pendant la Révolution Française.

    En 1830, le bijou désormais historique fut acheté par un banquier londonien du nom de Henry Thomas Hope, qui le paya 150 000 dollars. Il connut très rapidement des revers de fortune, et l'un de ses petits-fils mourut ruiné. Un de ses derniers héritiers se débarrassa enfin du bijou en le revendant. Pendant les seize années suivantes, le bijou maléfique passa de main en main, en continuant de foudroyer ses différents propriétaires.

    Le français Jacques Colet se suicida, le Prince Russe Ivan Kanitovitch mourut, quant à lui, assassiné. En 19008, le Sultan Turc Abdul Hamid paya 400 000 dollars pour posséder le diamant qu'il s'empressa d'offrir à sa concubine préférée, Subaya. Il fut renversé peu de temps après et finit misérablement.

    Changement de propriétaire... Il passa brièvement dans la famille de Simon Montharides. Sa voiture se retourna, le tuant sur le coup, en même temps que sa femme et sa petite-fille, qui avaient eu le malheur de l'accompagner.

    Le diamant traversa ensuite l'Atlantique et tomba entre les mains du magnat de la finance Ted Mac Lean, qui l'acheta pour la somme "dérisoire" de 154 000 dollars. Son fils Vincent se tua peu de temps après, dans un accident de la route, et sa fille mourut d'une overdose. L'épouse de Mac Lean s'adonna à l'héroïne, et lui-même finit ses jours dans un asile. Il y mourut en 1947, laissant ce douteux héritage à ses petits-enfants, dont la petite Evalyn, alors âgée de 5 ans. 

    Deux ans plus tard, la famille Mac Lean vendit le diamant maudit à Harry Winston, un marchand de pierres précieuses. Celui-ci en fit aussitôt don au Smithsonian Institute, où il se trouve toujours... enfermé dans une petite cage de verre.

    La malédiction  fit une dernière victime dans la famille Mac Lean... On retrouva en effet Evalyn, morte dans son appartement de Dallas, le 13 décembre 1967. Elle n'avait que 25 ans, et l'on ne connut jamais les causes réelles de son décès.

     Le Diamant Maudit de la Couronne d'Angleterre

    Le Koh-I-Noor est un diamant d’origine indienne, qui orne la couronne de la reine Elizabeth II. Dans un élan de colère, le dieu Shiva lui aurait jeté un sort, assurant la mort à tout homme qui se l’approprierait. Simple légende ? Peut-être, mais plus d’une vingtaine de ses propriétaires ont trouvé la mort de façon prématurée…et tous sont des hommes. De quoi se poser des questions.

    LES DIAMANTS MAUDITS

    Tous les ans, des millions de personnes se rendent à la Tour de Londres pour admirer les joyaux de la couronne britannique. Pourtant, la plupart d’entre eux ignorent la sinistre réputation de l’un des diamants les plus précieux de la Tour, le Koh-I-Noor (ou kohinoor). Ce diamant, à la pureté exceptionnelle, orne la couronne de la reine Elizabeth II et serait responsable de la mort de plus d’une vingtaine de personnes.

    LES DIAMANTS MAUDITS

    Le Koh-I-Noor provient de l’Inde, qui a longtemps été une terre riche en diamants. Ceux-ci étaient réputés dans le monde entier pour leurs qualités uniques. La légende commence au 12ème siècle, lorsqu’un homme tenta de dérober le diamant qui ornait le troisième œil du dieu Shiva dans un temple bouddhiste. Furieux qu’on tente de lui enlever son symbole de sagesse, ce dernier aurait alors foudroyé le voleur sur place et aurait lancé un sort à tous les hommes qui, à partir de ce jour, s’approprierait le Koh-I-Noor.

    Malédiction qui semble s’être mise en place dès  le premier propriétaire, le Shah de Perse, puisque ce dernier finira assassiné par ses propres capitaines. Les dix suivants ne démentiront pas la légende ; ils (et même certains membres de leur famille) décèderont dans d’abominables circonstances: assassinats, suicides, maladies, guillotine, etc.

    Le 3 juillet 1950, le diamant fut offert à la reine Victoria en l’honneur du 250ème anniversaire de la Compagnie anglaise des Indes orientales. La reine, qui croyait profondément à cette légende indienne, écrivit dans ses dernières volontés que le diamant devra être porté uniquement par les femmes des souverains. Édouard VII, George V, Édouard VIII et  George VI respectèrent à la lettre cette mise en garde.

    Aujourd’hui, le Koh-I-Noor est monté au centre de la couronne de la reine Elizabeth II, qui vient tout juste de fêter ses 67 ans de règne.

    La malédiction semble endormie… Se réveillera-t-elle lorsque le prince Charles montera sur le trône ?

     

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  • Commentaires

    1
    Mardi 22 Mai 2018 à 21:21

    Wouah! Il vaut mieux se méfier de tous ces artefacts! Personnellement, je ne possède pas beaucoup de pierres précieuses: mon alliance et ma bague avec ma pierre de naissance,  c'est tout. De plus, je ne les porte quasiment jamais...!

    Bonne fin de journée et excellente semaine! 

    Bisous.

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      • Mercredi 23 Mai 2018 à 13:34

        Bonjour mon amie !

        Je suis totalement d'accord avec toi... certains objets peuvent porter "la poisse" à leurs propriétaires car ils peuvent avoir été maléfiquement et traîtreusement chargés au départ. A noter au passage que les bijoux dont il est question dans l'article étaient, à l'origine, consacrés spirituellement et donc auraient dû rester à leur juste place dans leurs temples respectifs, aux pieds ou sur leurs statues. C'est donc la convoitise humaine qui a fait d'eux des objets maléficiés et donc porteurs de malheurs.

        Les pierres précieuses ou semi-précieuses rayonnent habituellement les bonnes ondes de leurs porteurs. Certaines peuvent même, aussi bizarre que cela puisse paraître, absorber les maux ou souffrances, et donc soulager leurs porteurs. C'est pourquoi il est parfois nécessaire de les nettoyer soigneusement et régulièrement, pour éviter de se "recontaminer" par contact prolongé.

        J'ai eu, il y a quelques années, une améthyste brute, perdue lors d'un déménagement. Je la regrette car elle soulageait bien mes migraines. J'essayerai de m'en procurer une de nouveau dés que je pourrai.

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    2
    Mercredi 23 Mai 2018 à 08:21

    On dit parfois que les objets ont une âme. 

    Je crois assez surtout dans les pierres précieuses que de telles malédictions peuvent exister.

    Bonne journée

    DANS LE DICO 2018

      • Mercredi 23 Mai 2018 à 13:45

        Bonjour Primerose !

        C'est vrai que les authentiques pierres précieuses (au nombre de 8 : diamant, émeraude, rubis, saphir, aigue-marine, topaze, turquoise, amazonite..... toutes les autres sont dites semi-précieuses) ont un rayonnement naturel, qui varie selon leur grosseur et leur pureté.

        Quand elles sont consacrées spirituellement, il est dangereux de les voler. Dans les 2 cas cités dans mon article, la malédiction est le résultat de la triste convoitise humaine, et rien d'autre. Si ces pierres étaient restées à leurs places, dans leurs temples respectifs, cela ne se serait jamais produit.

         

    3
    Mercredi 23 Mai 2018 à 10:14

    Bonjour Garance,

    Très intéressant tout cela. Et cela ne m'étonne pas car on sait que les pierres sont vivantes.

    Bon je ne risque rien car je n'ai aucune pierre précieuse.

    ma bague de fiançailles est un simple zircon.

    Bonne journée.

    Bisous.

     

     

      • Mercredi 23 Mai 2018 à 13:53

        Bonjour Ploom !

        Les diamants en eux-mêmes (comme toutes les autres pierres d'ailleurs, quelles soient précieuses ou semi-précieuses)  sont rarement naturellement maléfiques. Dans les 2 cas cités, c'est le vol effectué dans un contexte religieux qui est à l'origine de la malédiction punitive. Comme le dit le proverbe : "Bien mal acquis ne profite jamais !"

        Si on achète le bijou chez un joaillier ou un petit bijoutier de quartier, le risque est infime. Les pierres ne deviennent nocives que si leurs porteurs(euses) étaient malades ou malsains spirituellement parlant. Cela dit, au final, courir de tels risques pour acquérir de tels bijoux n'est vraiment pas tentant du tout !

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