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POÈMES SPIRITUELS
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Par Garance Landry le 15 Août 2021 à 10:52
Quelle merveilleuse Apothéose !
Sur des nuages aux reflets rosesLa Reine du monde s’est envoléeDans un concert s’est élevée !Tous les anges du Ciel réunisD’une chaîne d’amour s’étaient unisIls chantaient pour la Mère des CieuxTendre Maman du Fils de DieuLumière, Amour et traits très pursPourtant soumise au sort si dur :De voir crucifier son enfantPour nous sauver tous du néant !Robe de blancheur immaculéeAvec une ceinture étoiléeCréature, Oh combien Divine !La Majesté du Lys s’incline !Comprenez-vous que L’UniversOubliera les sombres hivers !Dans cette Vérité PremièreLe Règne de la Dame de Lumière.Poème écrit par Marie-Jean Edel
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Par Garance Landry le 3 Avril 2021 à 11:20
Ah ... Si le Christ avait eu un chien
Fort et gentil comme le mien,
Avec un nez tout noir et bien pointu
Une queue enroulée et du poil dru
Et deux yeux ronds et bien tendres,
Moi je suis sûr que dés qu'il eut senti Jésus
Eh bien, qu'il fut Dieu, il l'aurait su,
Et que, flairant sa trace quelque part sur terre
Il l'eut trouvé et suivi, bien avant Pierre.
Il aurait pleuré de voir Judas si mauvais
Et comme Jean, il aurait demeuré tout près.
Mais je sais que Jésus n'avait pas de chien
Car souvent il fut seul, sans personne, sans rien,
Comme cette nuit au Jardin des Oliviers
Quand tous les siens l'ont abandonné.
Sa langue rose aurait léché
Ses doigts crispés, sa main serrée,
Pour qu'il se sentit moins délaissé.
Et quand les soldats seraient arrivés
Avant que Pierre n'eut tiré son épée
Sur eux, en rage il se serait jeté
pour défendre son Maître tant aimé.
Et il l'aurait alors suivi
Chez Pilate, Hérode et le Grand-Prêtre,
Derrière chaque porte, le nez collé,
Comptant les cris et les coups portés
Il aurait attendu en regrettant
De n'être qu'un pauvre chien impuissant.
Et tout au long de la route vers le Calvaire
Chaque fois que Jésus serait tombé par terre
Plus vite que Véronique, il serait allé
Malgré les soldats, malgré les coups de pieds,
Lécher la face de son maître bien-aimé
Couverte de sang et de sueur salée.
Plus tard, tandis que le Christ était à mourir
Au pied de la Croix, il serait venu s'accroupir,
Et quand Jésus aurait poussé son dernier cri
Croyant être appelé, comme il aurait bondi !
Sautant comme un fou pour arriver jusqu'à lui
Et une dernière fois défendre son ami.
Quand Jésus au sépulcre aurait été porté
Son chien l'aurait suivi et plus jamais quitté,
Et au matin de Pâques l'Ange tout troublé
Eut trouvé là un petit chien mort,
Trop fatigué d'attendre son Maître qui ne revenait pas
Et qu'il ne savait ne jamais revoir ici-bas.
En paix serait donc parti vers Jésus
Car dans sa petit tête il aurait su
Que si un homme pouvait avoir besoin d'un chien
Le Christ, lui, n'aurait plus jamais besoin de rien.
Car là-haut, une foule d'anges impatients
Devaient l'attendre depuis bien longtemps ...
C'est pourquoi le Maître
à ceux a qui il a confié un clébard adoré,
Ancien, seul, aveugle, enfant ou berger
Donna des chiens pour que les humains perdus
Puisse trouver en eux un peu d'amitié.
Père Guy Gilbert
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Par Garance Landry le 25 Décembre 2018 à 00:00
Je viens à vous du haut des Cieux
Je viens à vous du haut des Cieux
Ne craignez pas, mais en tous lieux
Prêtez l'oreille, ouvrez vos cœurs
Je vous annonce un grand bonheur.
A Bethléem, en cette nuit,
Ainsi que Dieu l'avait promis
Un enfant naît comme un Sauveur,
Il est le Christ et le Seigneur.
Voici comment le Fils de Dieu
Se montrera devant vos yeux,
Vous trouverez un nouveau-né
Dans une crèche emmailloté.
Le chœur des Anges triomphant
A ce message unit ses chants :
"Louange et Gloire dans les Cieux !
Sur vous descend la Paix de Dieu."
Seigneur du Ciel, ô Créateur,
Quittant l'éclat de ta splendeur
Tu viens, pareil au plus petit,
Dans l'humble enfant de cette nuit.
Louange à Dieu qui nous fait don
De son Amour, de son Pardon,
Par le Sauveur qui nous est né
Des temps nouveaux ont commencés.
Von Himmel (1524)
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Par Garance Landry le 26 Septembre 2018 à 10:43
"La jeunesse n'est pas une période de la vie,
elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
une qualité de l'imagination,
une intensité émotive,
une victoire du courage sur la timidité,
du goût de l'aventure sur l'amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années :
on devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau; renoncer à son idéal ride l'âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
sont les ennemis qui, lentement, nous font pencher vers la terre
et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : Et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir.
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif.
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand.
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.
Si un jour, votre cœur est mordu par le pessimisme
et rongé par le cynisme, puisse Dieu avoir pitié de votre âme de vieillard."
Mac Arthur
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Par Garance Landry le 18 Septembre 2018 à 17:36
Quoi ! le fils du néant a maudit l'existence !
Quoi ! tu peux m'accuser de mes propres bienfaits !
Tu peux fermer tes yeux à la magnificence
Des dons que je t'ai fait !
Tu n'étais pas encor, créature insensée,
Déjà de ton bonheur j'enfantais le dessein ;
Déjà, comme son fruit, l'éternelle pensée
Te portait dans son sein.
Oui, ton être futur vivait dans ma mémoire ;
Je préparais les temps selon ma volonté.
Enfin ce jour parut ; Je dis : Nais pour ma gloire
Et ta félicité !
Tu naquis : ma tendresse, invisible et présente,
Ne livra pas mon oeuvre aux chances du hasard ;
J'échauffai de tes sens la sève languissante,
Des feux de mon regard.
D'un lait mystérieux je remplis la mamelle ;
Tu t'enivras sans peine à ces sources d'amour,
J'affermis les ressorts, j'arrondis la prunelle
Où se peignit le jour.
Ton âme, quelque temps par les sens éclipsée,
Comme tes yeux au jour, s'ouvrit à la raison
Tu pensas ; la parole acheva ta pensée,
Et j'y gravai mon nom.
En quel éclatant caractère
Ce grand nom s'offrit à tes yeux !
Tu vis ma bonté sur la terre,
Tu lus ma grandeur dans les cieux !
L'ordre était mon intelligence ;
La nature, ma providence ;
L'espace, mon immensité !
Et, de mon être ombre altérée,
Le temps te peignit ma durée,
Et le destin, ma volonté !
Tu m'adoras dans ma puissance,
Tu me bénis dans ton bonheur,
Et tu marchas en ma présence
Dans la simplicité du coeur;
Mais aujourd'hui que l'infortune
A couvert d'une ombre importune
Ces vives clartés du réveil,
Ta voix m'interroge et me blâme,
Le nuage couvre ton âme,
Et tu ne crois plus au soleil.
" Non, tu n'es plus qu'un grand problème
Que le sort offre à la raison ;
Si ce monde était ton emblème,
Ce monde serait juste et bon. "
Arrête, orgueilleuse pensée ;
A la loi que je t'ai tracée
Tu prétends comparer ma loi ?
Connais leur différence auguste
Tu n'as qu'un jour pour être juste,
J'ai l'éternité devant moi !
Quand les voiles de ma sagesse
A tes yeux seront abattus,
Ces maux, dont gémit ta faiblesse,
Seront transformés en vertus,
De ces obscurités cessantes
Tu verras sortir triomphantes
Ma justice et ta liberté;
C'est la flamme qui purifie
Le creuset divin où la vie
Se change en immortalité !
Mais ton coeur endurci doute et murmure encore ;
Ce jour ne suffit pas à tes yeux révoltés,
Et dans la nuit des sens tu voudrais voir éclore
De l'éternelle aurore
Les célestes clartés !
Attends; ce demi-jour, mêlé d'une ombre obscure,
Suffit pour te guider en ce terrestre lieu :
Regarde qui je suis, et marche sans murmure,
Comme fait la nature
Sur la foi de son Dieu.
La terre ne sait pas la loi qui la féconde ;
L'océan, refoulé sous mon bras tout-puissant,
Sait-il comment au gré du nocturne croissant
De sa prison profonde
La mer vomit son onde,
Et des bords qu'elle inonde
Recule en mugissant ?
Ce soleil éclatant, ombre de ma lumière.
Sait-il où le conduit le signe de ma main ?
S'est - il tracé soi-même un glorieux chemin ?
Au bout de sa carrière,
Quand j'éteins sa lumière,
Promet-il à la terre
Le soleil de demain?
Cependant tout subsiste et marche en assurance.
Ma la voix chaque matin réveille l'univers !
J'appelle le soleil du fond de ses déserts
Franchissant la distance,
Il monte en ma présence,
Me répond, et s'élance
Sur le trône des airs !
Et toi, dont mon souffle est la vie ;
Toi, sur qui mes yeux sont ouverts,
Peux-tu craindre que je t'oublie,
Homme, roi de cet univers ?
Crois-tu que ma vertu sommeille ?
Non, mon regard immense veille
Sur tous les mondes à la fois !
La mer qui fuit à ma parole,
Ou la poussière qui s'envole,
Suivent et comprennent mes lois.
Marche au flambeau de l'espérance
Jusque dans l'ombre du trépas,
Assuré que ma providence
Ne tend point de piège à tes pas.
Chaque aurore la justifie,
L'univers entier s'y confie,
Et l'homme seul en a douté !
Mais ma vengeance paternelle
Confondra ce doute infidèle
Dans l'abîme de ma bonté.Alphonse de Lamartine
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