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Par Garance Landry le 23 Juin 2018 à 21:03
Je regrettais le passé
Et redoutais le futur.
Soudain, Mon Seigneur m'a parlé
"Mon Nom est "Je Suis" !
Il s'est arrêté et j'ai attendu.
Il a continué.
"Lorsqu'on vit dans le passé
Avec ses fautes et ses regrets
C'est dur car je ne suis pas là.
Mon Nom n'est pas "J'étais".
Lorsque l'on vit dans le futur
Avec ses problèmes anticipés et ses peurs
C'est dur car je ne suis pas là.
Mon Nom n'est pas "Je serais".
Mais lorsqu'on vit dans le présent,
Ce n'est pas dur car Je Suis là.
N'oublie pas que
Mon Nom est "Je Suis".
Prière inscrite dans la chapelle de la prison de Rikers Island (New York)
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Par Garance Landry le 29 Mai 2018 à 16:55
Sois un exemple pour tous !
Je ne te demande pas de crier
Que les autres ont tort et que tu as raison
Je ne te demande pas de te rebeller
Ni de te résigner
Je te demande d'agir,
Je te demande de servir,
De poursuivre ton chemin
L'esprit et le cœur joyeux.
Je te demande de vivre de telle sorte
Que ta présence soit une joie pour les autres,
Que tes paroles soient un réconfort,
Que ta volonté rassure ceux qui doutent,
Que tes efforts leur donnent l'envie d'avancer,
Que ton amitié soit espérée d'eux.
Je te demande de vivre de telle sorte
Que les autres aient envie de te suivre...
Sois un exemple !
Un exemple de service et d'humilité,
Un exemple de partage et de joie,
Un exemple d'amour et de paix...
Il y a tant de gens qui t'attendent !
Sois un exemple et tu verras...
Sans rien abandonner,
Sans crier,
Sans rien casser.
En servant, tu auras fait un bon chemin,
Et tu auras gagné en simplicité.
(Auteur Anonyme)
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Par Garance Landry le 3 Mai 2018 à 18:18
Seigneur,
Aide-moi à être pour tous une amie
Une amie qui attend avec patience
Qui accueille avec bonté,
Qui reste ouverte aux autres,
Qui donne avec amour,
Qui écoute sans se lasser,
Qui remercie avec joie...
Une amie qu'on est sûr de trouver
Quand on en a besoin.
Aide-moi à être une présence
Sur laquelle on peut compter,
Aide-moi à offrir une amitié qui détend,
A rayonner une paix qui donne la joie,
La tienne, Seigneur.
Fais que je sois disponible et accueillante,
Surtout envers les plus fragiles
Et les "sans défense".
Ainsi, sans faire de choses extraordinaires,
Je pourrai aider les autres à découvrir
Que tu es près d'eux, Toi,
Seigneur de tendresse.
(Auteur Anonyme)
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Par Garance Landry le 27 Février 2018 à 07:00
D'où vient ce bouquet oublié sous la pierre ?
Dans l'ombre humide encore de rosée ou de pleurs...
Ce soir est-il tombé des mains de la prière ?
Un enfant du village a-t-il perdu ces fleurs ?
Ce soir fut-i laissé par quelque âme pensive
Sous la croix où s'arrête un pauvre voyageur ?
Est-ce d'un fils errant la mémoire naïve
Qui d'une pâle rose y cacha la blancheur ?
De nos mères partout nous suit l'ombre légère
Partout l'amitié prie et rêve à l'amitié...
Le pèlerin souffrant sur la route étrangère
Offre à Dieu ce symbole et croit en sa pitié !
Solitaire bouquet, ta tristesse charmante
Semble avec tes parfums exhaler un regret.
Peut-être es-tu promis aux songes d'une amante,
Souvent, dans une fleur, l'Amour a son secret !
Et moi j'ai rafraîchi les pieds de la Madone
De lilas blancs si chers à mon destin rêveur,
Et la Vierge sait bien pour qui je les lui donne,
Elle entend la pensée au fond de notre cœur !
Marceline Desbordes -Valmore (1786-1859)
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Par Garance Landry le 26 Février 2018 à 11:03
J'avais devant les yeux les ténèbres.
L'abîme, qui n'a pas de rivages
Et qui n'a pas de cime était là, immense,
Et rien n'y remuait.
Au fond, à travers l'ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu, comme une sombre étoile.
Je m'écriais : "Mon âme ! ô mon âme, il faudrait
Pour traverser ce gouffre où nul bord n'apparaît
Et pour qu'en cette nuit jusqu'à ton Dieu tu marches
Bâtir un pont géant sur des milliers d'arches.
Qui le pourra jamais ? O deuil ! Effroi ! Pleure !
Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetai sur l'ombre un œil d'alarme,
Et ce fantôme avait la forme d'une larme.
C'était un front de vierge avec des mains d'enfant,
Il ressemblait au lys que la blancheur défend.
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière,
Il me montra l'abîme où va toute poussière
Si profond que jamais un écho n'y répond,
Et me dit : "Si tu veux, je bâtirai le pont !"
Vers ce pâle inconnu, je levai ma paupière,
"Quel est ton nom ?" lui dis-je
Il me dit : "La Prière"
Victor Hugo
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