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Jean-Loup Dabadie est un homme de lettres français né à Paris le 27 septembre 1938, journaliste, romancier, auteur de sketches et de chansons, auteur et metteur en scène dramatique, traducteur, scénariste et dialoguiste. Il est élu à l'Académie française le 10 avril 2008 au fauteuil de Pierre Moinot, occupé de 1960 à 1981 par René Clair.
Le talent de Jean-Loup Dabadie lui a permis de faire plusieurs carrières simultanément : scénariste, romancier, parolier, dramaturge, journaliste. Peu d’auteurs peuvent revendiquer autant de titres. Pour ses chansons, cet homme toujours souriant connut de nombreux succès grâce à la diversité de ses interprètes.Ma Préférence - Julien CLERC
Chanteur de Jazz - Michel SARDOU
Tous les Bateaux, Tous les Oiseaux - Michel POLNAREFF
Le Petit Garçon - Serge REGGIANI
Je Sais - Jean Gabin
Après avoir fait chanter les plus grands artistes sur terre, vous allez faire de même avec les Anges du Paradis. Vos refrains vont cruellement nous manquer ...
Salut l'Artiste !
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BIOGRAPHIE
Fils d’un violoniste, Michel Piccoli naît le 27 décembre 1925 à Paris. Il passe son adolescence en Corrèze où sa famille a fui l’occupation, pendant la seconde guerre mondiale. De retour à Paris et passionné par le théâtre, il fait ses débuts sur les planches et intègre la compagnie Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud.
A 20 ans, il est à l’affiche de la pièce L’Invasion de Léonid Léonov et fait une brève apparition au cinéma dans Sortilèges de Christian-Jaque. En 1949, il commence à décrocher des petits rôles dans deux films de Louis Daquin; Le parfum de la dame en noir et Le point du jour. Durant la décennie 50, il obtient de nombreux seconds rôles et tourne notamment sous la direction de Jean Delannoy, Pierre Chenal et Luis Buñuel. Il peine à percer mais, au début des années 60, la télévision lui offre plusieurs rôles qui vont lui permettre de se faire remarquer (Montserrat, Egmont, Hauteclaire…).
En 1962, Michel Piccoli obtient un rôle dans le long-métrage de Jean-Pierre Melville, Le Doulos. L’année suivante, l’acteur est révélé, à 38 ans, grâce à son rôle de mari délaissé dans Le Mépris de Jean-Luc Godard, dans lequel il donne la réplique à Brigitte Bardot.
Dès lors, l’acteur est sollicité par les plus grands réalisateurs : Jacques Demy, Agnès Varda, Jacques Rivette, Jean Renoir et Hitchcock lui-même lui confie un rôle dans le thriller L’Etau.
Michel Piccoli donne la réplique aux plus grands de son époque : Marcello Mastroianni, Philippe Noiret ou encore Annie Girardot. Acteur fétiche de Claude Sautet, le duo va tourner de nombreux films; Les choses de la vie, Max et les ferrailleurs, Vincent, François, Paul…et les autres, Mado… Il scelle également ses retrouvailles avec Luis Buñuel. L’acteur tourne également pour de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, avec lequel il a collaboré à six reprises (La Grande Bouffe).
Au cours des années 1980, l’acteur demeure aussi populaire et joue notamment pour Michel Deville ou Claude Lelouch. Il remporte de nombreux prix; Prix d’interprétation masculine au festival de Cannes en 1980 pour Le saut dans le vide, l’Ours d’argent du meilleur acteur en 1982 pour Une étrange affaire, le prix du meilleur comédien du Syndicat de la critique en 1984 pour Terre étrangère.
Parallèlement, l’acteur passe derrière la caméra et réalise Alors voilà en 1997, puis La plage noire en 2001 et C’est pas tout à fait la vie dont j’avais rêvé, en 2005.
Acteur prolifique, Michel Piccoli poursuit sa carrière sur les planches dans les années 2000, à l’affiche de nombreuses pièces; La jalousie, Le Roi Lear, Ta main dans la mienne…
Au cinéma, il campe le rôle du pape dans le film de Nanni Moretti, Habemus Papam, qui lui vaut le David di Donatello du meilleur acteur en 2012.
Côté vie privée, Michel Piccoli a eu trois enfants. L’acteur a une fille, Anne-Cordélia, avec l’actrice Éléonore Hirt qu'il épouse en 1954. Le couple se sépare après quelques années.
En 1966, il épouse en secondes noces la chanteuse Juliette Gréco, dont il se sépare dix ans plus tard.
Depuis 1980, Michel Piccoli partageait la vie de la scénariste Ludivine Clerc. Le couple a adopté deux enfants d’origine polonaise, Missia et Inord.
Le 12 mai 2020, l’acteur meurt à l’âge de 94 ans des suites d’un accident cérébral.
Adieu Monsieur ! Vos films nous ferons encore longtemps rêver ...
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La montagne, drapée dans son manteau immaculé, se découpait dans le bleu du ciel. Sa masse, imposante et rassurante à la fois, dominait la vallée depuis des siècles. En bas, dans la forêt, vivait le peuple des oiseaux.
Toutes les races cohabitaient dans l'harmonie, de l'aigle majestueux au rossignol, du moineau au colibri. Il arrivait même à quelques poules de promener leurs nichées dans cet endroit, paisible et reposant.
Les aigles parcouraient régulièrement la forêt, veillant à ce qu'aucun prédateur ne nuise aux oisillons, trop jeunes pour se défendre, ou aux adultes blessés.
Les renards et les belettes craignaient leurs serres acérés, autant que leurs regards perçants. Elles savaient trop que la confrontation directe tournerait à leurs désavantages, et préféraient attendre les imprudents qui s'aventuraient à la lisière de la forêt.
Les années passant, la présence des rapaces se fit de plus en plus irrégulière.
Les belettes, d'abord prudentes, observèrent à distance ce comportement, pour le moins inhabituel. Elles préférèrent d'abord ne pas trop montrer le bout de leurs museaux pointus, craignant quelques pièges possibles... et laissèrent passer quelques semaines, tout en continuant de surveiller attentivement les environs.
Quelques rapaces montrèrent encore le bout de leurs ailes, de temps à autre... mais leur présence se fit de plus en plus rare, au fil du temps. Ils finirent par abandonner leur rôle protecteur et ne quittèrent plus leurs aires, protégées dans les hauteurs.
Les différentes colonies d'oiseaux ne comprirent pas cette paresse soudaine... et l'avenir devint de plus en plus incertain pour ceux qui restaient an bas, dans la forêt. En effet, les belettes et les renards rodaient chaque jour, de plus en plus près des nids.
Un jour, une belette plus hardie que ses compagnes, se glissa près d'un chêne et s'attaqua à un petit rossignol, tombé malencontreusement du nid en l'absence de sa mère. En quelques secondes, son destin fut brisé par les dents acérées du carnassier.
La mère, rentrée trop tard, constata l'absence de son petit.
Affolée, elle demanda à ses voisines si celles-ci ne l'avaient pas aperçu. Beaucoup se détournèrent, la laissant dans l'angoisse sans même daigner lui répondre. Un moineau, témoin impuissant du drame, lui avoua doucement la vérité.
La mère se révolta contre l'indifférence des autres oiseaux. Comment avaient-ils pu laisser mourir un innocent, sans réagir !
Mais eux, continuaient à vivre, comme si rien ne s'était passé. Après tout, ils n'étaient pas rossignol... Ce drame ne les concernait donc pas.
Mais le lendemain, ce fut au tour d'un colibri d'être victime d'une mortelle attaque surprise ... puis d'un geai. Et chacun se mit alors à vivre dans la peur.
Comment se sentir en sûreté désormais, sans protection efficace et livré aux caprices d'un destin imprévisible et hasardeux ?
Le moineau, d'allure insignifiante, proposa à toutes les espèces d'aller vivre dans trois chênes centenaires, qui trônaient au centre de la forêt. Leurs tailles imposantes décourageraient les efforts de leurs ennemis communs. Ils pourraient plus facilement organiser des vols de surveillance, tout en restant hors de portée des dents meurtrières des carnassiers tant redoutés.
« C'est tout bonnement hors de question ! Lança la fière mésange. Je n'accepterai jamais de vivre à côté de vous. Vous êtes laid et stupide. Il est impensable qu'un oiseau aussi distingué que moi vous côtoie sans cesse. Que penseraient mes amies, si elles me voyaient à vos côtés ? »
Le moineau ne se découragea pas, et fit la même proposition à toutes les autres familles. Il se heurtât presque partout au même refus ... pour les mêmes raisons.
Seule une famille de corbeaux, plus âgée, et deux très jeunes rouges-gorges acceptèrent sagement son idée. Ils déménagèrent dés le lendemain, laissant à contrecœur la plupart de ceux qu'ils avaient pourtant toujours connus.
« La peur et la méfiance sont de bien mauvaises conseillères ! Dit le corbeau au moineau, pour chasser la peine de celui-ci. Nous ne pouvons rien faire contre l’orgueil et la bêtise de la plupart de nos anciens voisins. Espérons seulement qu'ils changent d'avis et se rangent à ton sage conseil, avant qu'il ne soit trop tard pour eux ! »
Dans les semaines qui suivirent, les victimes des violences quotidiennes des renards et des belettes réunies se comptèrent par dizaines ...
Chaque famille gardait maintenant précieusement les coquilles qui avaient été leurs premières demeures, espérant que ces vestiges dérisoires les protégeraient de l'atteinte des bêtes féroces. Chacun vivait égoïstement replié sur lui-même, en espérant secrètement que la prochaine attaque toucherait l'ami de jadis... en épargnant sa petite personne !
Aucun d'eux ne voulut entendre les appels à la solidarité, lancés en pure perte, par le petit moineau. Leur stupide comportement les empêcha de voir un autre printemps.
Les aigles étaient, depuis longtemps, définitivement partis, pour s'installer dans une autre montagne, plus haute encore... et contempler ainsi d'autres horizons, plus beaux pour ces amateurs de paysages changeants.
Et seule une famille de vieux corbeaux, un moineau et deux rouges-gorges, sans fierté ni vanité, vécurent assez longtemps pour me conter cet histoire.
« Bonnes gens qui me lisez, adoptez le comportement du petit moineau ! Ne méprisez pas vos semblables... et restez ouverts à la différence d'autrui, tolérants et solidaires envers tous ceux que la vie vous fera côtoyer.
Ces quelques vertus, un jour, pourraient bien vous sauver la vie ... ou, qui sait, faire de vous le conseiller avisé qui préservera celle de vos amis.
Leurs existences ne sont-elles pas aussi précieuses que la vôtre ? »
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Éviérelle grimpa rapidement l’escalier qui menait au grenier... cet endroit dont l’accès lui avait toujours été formellement interdit.
La porte, un peu rouillée, s’ouvrit en grinçant, laissant apparaître une pièce étroite, mais étrangement bien rangée. Le soleil, passant par une lucarne ovoïde, réchauffait celle-ci. Face au miroir, sur une petite table en chêne, un vieux grimoire poussiéreux semblait attendre la main audacieuse digne de l’ouvrir, puis de lire les secrets qu’il renfermait.
L’enfant s’en empara, tourna les premières pages... et fut instantanément transportée aux temps lointains d’Arkanalia, contrée oubliée de certains contes et légendes fantastiques.
La plupart de ces contes sont tout droit sortis de mon imagination. Ils sont dûment déposés et protégés. Merci donc de respecter mon travail et de ne pas les partager (Pour rappel la violation des droits d'auteur et la reproduction partielle ou totale d'œuvres littéraire sans autorisation écrite du créateur de ladite oeuvre est passible de 3 ans de prison ferme et d'une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 €)
J'y inclurai également d'autres partages au fil du temps .... Ceux-ci verront leurs auteurs dûment cités, respect du travail d'auteur et des droits littéraires oblige.
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Ma vertu préférée : La Tolérance
Le principal trait de mon caractère : La Générosité
La qualité que je préfère chez les hommes : L’Honnêteté
La qualité que je préfère chez les femmes : L’Honnêteté
Mon principal défaut : Je ne pardonne ni n’oublie jamais une trahison qui m’est faite
Ma principale qualité : La Tolérance et la Fidélité
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : La Fidélité
Mon occupation préférée : Lecture et Ecriture (indissociable chez moi)
Mon rêve de bonheur : Un Monde enfin Tolérant et Fraternel où chacun pourrait donner la meilleure version de lui(ou d’elle) même
Quel serait mon plus grand malheur : Devenir totalement Indifférente et Blasée de tout et à tout ou dépendante d’autrui dans ma vieillesse
A part moi-même qui voudrais-je être : La version la plus parfaite de moi-même (ce serait déjà pas si mal)
Le pays où j'aimerais vivre : La France ou l’Italie (mes 2 racines géographiques)
La couleur que je préfère : Le Mauve
La fleur que je préfère : La Rose Rouge
L'oiseau que je préfère : L’Aigle Royal
Mes auteurs favoris en prose : Bernard Werber, Antoine de Saint-Exupéry, Paolo Coelho, Victor Hugo, Marcel Pagnol (la liste est encore longue …)
Mes poètes préférés : Victor Hugo, Dante Alighieri …
Mes héros dans la fiction : Le Roi Arthur et ses Chevaliers, Gandalf le Blanc (Le magicien du « Seigneur des Anneaux) Merlin
Mes héroïnes favorites dans la fiction : Les Fées des grandes sagas médiévales (Viviane, Morgane, Mélusine…)
Mes compositeurs préférés : Mozart, Chopin, Vivaldi
Mes peintres préférés : Léonard de Vinci, Degas, Vermeer…
Mes héros dans la vie réelle : Tous ceux qui sauvent des vies au péril de la leur (Soignants, Pompiers, Gendarmes et Policiers), Le Colonel Arnaud Beltrame
Mes héroïnes dans la vie réelle : Toutes les Mères de Famille qui ont l’immense courage d’éduquer seules et sans aide aucune leurs enfants (au sens le plus noble de ce terme)
Mes Héros dans l’Histoire : Le Général de Gaulle, Jean Moulin (et tous les résistants(tes) morts pour que nous vivions totalement libres), L’Abbé Pierre
Mes Héroïnes dans l’Histoire : Jeanne d’Arc, et sur un autre plan la chercheuse Marie Curie (Ses travaux sur le radium, qui lui coûtèrent la vie permirent par la suite la mise en place des protocoles de radiothérapie anti-cancer), Sœur Emmanuelle et Mère Térésa de Calcutta
Ce que je déteste le plus : L’intolérance et le racisme (père et mère, à mes yeux de tous les meurtres et génocides), la vulgarité, la trahison et le non respect de la parole donnée
Le personnage historique que je déteste le plus : Adolf Hitler et tous les dictateurs (La liste de ces tristes individus est malheureusement trop longue pour être intégralement citée …)
Les faits historiques que je méprise le plus : Les guerres et génocides pour des raisons religieuses (2 notions éternellement et viscéralement incompatibles à mes yeux)
Le fait militaire que j'estime le plus : Le sacrifice volontaire du Colonel Arnaud Beltrame, mort en service commandé lors de l’attentat terroriste de Trèbes, après avoir volontairement pris la place d’un otage
La réforme que j'estime le plus : L’accès à l’instruction scolaire gratuit et obligatoire pour tous les enfants en France
Le don de la nature que je voudrais avoir : La Danse et la Peinture
Comment j'aimerais mourir : Sereinement, en ayant conservé toutes mes facultés … et entourée des personnes aimées
L'état présent de mon esprit : Toujours Rebelle aux ordres quels qu’ils soient, quand ils me semblent injustes ou injustifiables (et j’en suis fière !!!)
La faute qui m'inspire le plus d'indulgence : L’Ignorance (quand elle est involontaire), parce qu’elle peut disparaître avec de la bonne volonté
Ma devise : Carpe Diem (Vivons Intensément et Pleinement Chaque jour pour ne jamais rien regretter ensuite)
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