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Je vais me permettre d'apporter mon témoignage, indirect puisque la mésaventure qui aurait pu encore plus mal finir, ne m'est pas arrivée personnellement, mais à une amie, à quelques maisons de chez moi.
C'était en 1987 mais je m'en rappelle encore comme si c'était hier, et pour cause ! J'avais 22 ans à l'époque, je n'étais plus une enfant "naïve" mais une jeune adulte, cartésienne par l'éducation (secrétaire-assistante médicale de formation). Une maladie très grave m'avait conduite 4 ans avant aux frontières de la mort (avec une expérience de NDE dont je n'avais parlé à personne à l'époque, de peur d'être qualifiée de tarée). Après une guérison qualifiée de "miraculeuse" par certains proches, y compris par des médecins pourtant bien scientifiques et totalement athées pour la plupart), j'avais repris le cours d'une existence normale et devait faire face à des difficultés familiales liées à la précarité - pas le temps donc de m'évader dans l'univers paranormal qui me laissait plus que sceptique à l'époque - même si je croyais à la survie après la mort avant même ma NDE.
A l'automne 87 donc, je fis la connaissance de Sylvie au cours d'un stage professionnel et passé la première surprise de savoir que nous étions voisines, nous sommes devenues bonnes copines. Au cours d'une conversation, elle m'avoua être fascinée par le spiritisme et particulièrement par le Oui-Ja qui était, selon elle, une solution pratique (facilité de "rangement discret et d'utilisation) pour essayer de communiquer avec l'Au- delà. Il faut dire que l'univers médiumnique ne lui était pas totalement étranger, un proche parent âgé et sage était passeur et exerçait, à l'époque, ce "métier" depuis longtemps.
Malgré des avertissements répétés et la promesse qu'elle n'essayerait jamais, elle succomba à la tentation et se procura une planchette à la fin de l'été. Elle attendit patiemment l'occasion de s'en servir et celle-ci arriva le dernier week-end de septembre.
Ses parents partirent en week-end, lui laissant leur maison en confiance. Elle fit aussitôt venir 3 de ses amies qui étaient toutes aussi curieuses qu'elles et elles décidèrent de faire la séance dans le garage, totalement vide.
Assises en rond autour de la petite table basse du salon qu'elles avaient déplacé là pour l'occasion, elles commencèrent, sans même se soucier de créer la moindre protection. Le tout petit verre à liqueur qu’elle avait été chercher dans le vaisselier de ses parents se mit à bouger sous leurs doigts, d'abord très lentement, au bout de 5 mn, avant d'accélérer brutalement ses va-et vient sur la planchette, devenant totalement incontrôlable. Elles le lâchèrent et constatèrent avec effroi qu'il continuait à se mouvoir seul puis il se souleva et lévita avant d’aller se fracasser sur le mur du garage, provoquant la panique dans le petit groupe qui quitta précipitamment l’endroit sans demander son reste.
Sylvie n'osa y retourner que quelques heures plus tard, récupérant la planchette et la petite table basse dont le verre était également fendu en 2 dans le sens de la largeur. Elle balaya les bouts de verre, les jeta dans la poubelle et remit la table dans le salon en faisant promettre le silence à ses ami(e)s qui partirent sans demander leur reste.
De nouveau seule, elle eut alors la sensation que des mains glacées lui prenait les siennes, la forçant à replier les doigts un par un de 10 à 1 .... Devant le phénomène qu’elle sentit tout de suite menaçant, elle hurla et s'enfuit vers sa salle de bains, les 5 doigts de la main gauche déjà totalement refermés.
Quand les parents revinrent elle inventa une excuse pour le bris de la petite table et pria secrètement pour la 1ère fois de sa vie que rien d'autre ne se passe. Le lendemain, encore choquée elle me confia l'histoire en me demandant mon avis sur la question. Je lui rappelais alors la promesse non tenue en faisant remarquer que visiblement l'esprit qui s'était manifesté n'était pas le bon (une des filles avait voulu rentrer un contact avec sa grand-mère) et que j'espérais également pour elle que son traumatisme s'arrêta là .... sauf que 2 jours plus tard, en plein après-midi, le feu prit dans le garage toujours vide, le père étant au travail avec sa voiture.
Par chance, son chien alerta par ses aboiements la maman qui s'était assoupie dans son canapé. Elle vit la fumée qui passait sous la porte du garage et essaya d'ouvrir celle-ci, se brûlant la main au passage car le feu derrière la consumait déjà. Elle appela les pompiers qui habitaient à l'autre bout de la ville. 5 mn après ils étaient là mais eurent du mal à stopper l'incendie, inexplicable pour eux.
Ce qui finit par étonner tout le monde c'état la silhouette brûlée qui était apparue sur le mur d'en face, là où le verre s'était fracassé. Elle ressemblait vaguement à un moine avec le capuchon relevé sur la tête. Sylvie dût alors avouer son expérience aux parents qui étaient furieux. Ils l'envoyèrent demander l'aide du passeur qui l'engueula copieusement et lui mit une paire de claques dont elle se souvint longtemps. Il accepta cependant, par égard pour les parents, de faire un rituel de renvoi de l'entité démoniaque qui s'était déjà installé dans les lieux. Il fallut 9 jours pour que tout redevienne normal.
Il confisqua au passage la planchette qu'il détruisit ensuite de façon spéciale (car elle refusait de brûler), mais curieusement la silhouette ne disparut jamais du mur et le père laissa le garage vide, de peur sans doute qu'un incendie spontané ne se renouvelle et ne détruise sa voiture.
Plus de 10 ans après ces faits, j'ai eu l'occasion de la revoir par hasard, et je lui ai reparlé de cette histoire, lui demandant alors, avec le recul, ce qu'elle en pensait. Elle baissa la tête en refusant catégoriquement de me répondre .... visiblement le traumatisme était resté gravé désagréablement en elle.
Je sais que certains(certaines) trouveront sans doute des débuts d'explications "rationnelles" aux phénomènes vécus par Sylvie. En tout cas, ils finirent de me convaincre que si la survie des âmes était réelle, toutes n'étaient pas "saintes", loin de là ... et qu'il ne faut pas ouvrir des portes sans savoir ce qu'il y a derrière. Le Oui-Ja est vraiment dangereux, on peut y laisser son âme, sa santé physique et mentale, et même sa vie ... quoiqu'en pensent les moqueurs et les sceptiques.
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Résumé :
Peter Howells est un jeune garçon de onze ans qui grandit au sein d'une drôle de famille. Un jour, il reçoit la visite inattendue d’une surprenante créature. Celle-ci lui révèle alors qu’il possède des pouvoirs magiques, extraordinaires. Peter finit par se retrouver dans le monde d’Haddgard. Mais réussira-t-il à s’en sortir dans ce nouvel environnement peuplé d'êtres étranges et qui lui est totalement inconnu ?
Cet ouvrage vous emmènera visiter les Comptoirs des trois chaudrons où tous les produits sont faits maison, faire la fête pour y déguster des mets des plus improbables dans la Grande salle du Château, rencontrer des créatures en tout genre (fantômes, lutins, gnomes, démons, fées, sorciers, …), pénétrer dans la forêt magique de GrimBook à l'apparence tranquille …
En lisant le résumé de ce livre classé dans les ouvrages de « Fantasy dystopique », j’ai eu un peu peur, je l’avoue, d’avoir entre les mains une pâle copie du premier JK Rowling, Haddgard et Poudlard ayant des consonances voisines.
Mais le parallèle s’arrête heureusement là ! Maria Patterson a peut-être été « influencée » par J.K R, mais l’histoire qu’elle campe est totalement originale et surtout terriblement addictive dès les premières pages du roman qu’elle propose au lecteur(lectrice)
Peter est un petit garçon banal, qui, au début de l’histoire, ne se doute pas de sa « différence ». Sa famille ressemble à une infinité d’autres et les travers ridicules de ses parents et de sa sœur nous renvoient d’ailleurs parfois furtivement l’image de personnes de notre entourage, même si nous ne nous l’avouons pas consciemment.
Il va d’abord croiser la route de Gabi, un elfe blessé qui lui révélera sa faculté de voir cet autre monde qui reste invisible à ses proches et à la plupart des membres de sa communauté. Peu de temps après il va être, à son corps défendant, enlevé par Dama, un démon « supérieur » et transféré à Haddgard, un monde parallèle au sien qui est menacé de destruction par des « Djokans » sans pitié, ni foi, ni loi. Dama lui révèle alors qu’il est l’Enfant du Destin, le seul enfant médium dirait-on aujourd’hui, capable de sauver cet univers et tous ses habitants d’une destruction définitive.
Ses rencontres avec des elfes, sorcières, ogres et autres esprits composant ce que les Anciens appelaient dans les légendes d’autrefois « Le Petit Peuple » de l’univers d’Haddgard ne manquent parfois pas de piquant.
Mais la bataille ultime se profile beaucoup plus vite que Dama ne l’avait prévu et Peter n’aura finalement que très peu de temps pour découvrir ses facultés spirituelles, s’éveiller à celles-ci, les développer et surtout s’en servir intelligemment, pour le bien de tous(toutes) sans jamais en abuser.
Les + que j’ai aimé
La jolie couverture, très originale, qui donne tout de suite envie de découvrir le roman.
Les personnages, les différents lieux de vie et l’atmosphère très « prenante » sont également facilement imaginables et très bien campés dès le départ du roman. Ecrire une dystopie n’est pas du tout facile (même pour des auteurs confirmés) et Maria Patterson a réussi l’exercice avec brio.
L’écriture, fluide et légère quand il le faut, sait aussi faire passer l’émotion ou le drame de certaines scènes. La rencontre-confrontation entre « Dama » et « La Mort » au tout début du 7ème chapitre est tout simplement génial à cet égard … pour moi du jamais vu, dans aucun autre roman de ce genre …. Et j’en ai lu quelques-uns, appréciant particulièrement ce genre littéraire.
L’immense travail de recherche fait en amont pour pouvoir construire et faire se côtoyer intelligemment les deux univers, sans jamais faire d’erreurs susceptibles de compromettre la valeur de l’histoire ni susciter l’ennui chez le lecteur(la lectrice)
L’originalité du chapitre additionnel à la fin de roman, où l’auteur imagine un rencontre flash entre le lecteur(la lectrice) et tous les principaux personnages du roman qui adresse alors à celui(ou à celle)-ci une seule phrase-conseil susceptible de les guider à leur tour et à les faire grandir humainement et spirituellement, en guise d’aurevoir. Certaines résonnent dans la mémoire et le cœur du lecteur(lectrice) longtemps après avoir refermé le livre. Il fallait vraiment y penser … Maria Patterson l’a fait.
Le – (qui m’est totalement personnel)
Totalement fan de beaucoup de mythologies spirituelles liées aux « familles » de personnages fantastiques, je trouve un peu dommage d’avoir fait se côtoyer certains qui sont, de prime abord, incompatibles au sein d’une même « fratrie ». Un seul petit exemple pour faire comprendre mon propos : la catégorie des « elfes » ne peut vivre en harmonie avec des « ogres » ou des personnages qualifiés de « démons » car ceux-ci représentent souvent le côté « ténébreux » de l’âme humaine dans les contes et légendes initiatiques. Du moins si on en croit les spécialistes du genre. Mais le propre des auteurs n’est-il pas de faire sauter les « codes » habituels du genre depuis trop longtemps établis ?
Ce livre, Lauréat de la Journée Internationale du Manuscrit 2022, est mon coup de cœur de ce début d’été et le tome 1 d’une saga prometteuse. Si le Tome 2(en préparation) est aussi « addictif » que ce premier livre, j’ai hâte de m’y plonger à nouveau.
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Sacha, 26 ans au début du roman, mène sa carrière d’éducatrice spécialisée et sa vie de femme tambour battant. La pression quotidienne devient cependant très vite pesante et notre héroïne comprend très vite sans toutefois l’admettre qu’elle est sur le point de totalement craquer.
L’angoisse s'installe terriblement et progressivement, à son corps défendant et malgré des luttes qu’elle ne sait pas verbaliser (du moins au départ) viennent les crises de larmes incontrôlables qui laissent son compagnon, Neil, totalement impuissant, les insomnies chroniques qui creusent chaque nuit l’épuisement physique et émotionnel, et même un début d’anorexie traversées régulièrement par des idées de plus en plus sombres, au point que Sacha se surprenne parfois à penser furtivement au suicide. Non pas comme un choix librement réfléchi mais comme une option pour que cesse enfin la souffrance qui la détruit à petit feu.
Et pour ne pas sombrer, au plus fort des tempêtes intérieures qu’elle traverse avec beaucoup de courage, elle se répète mentalement sur tous les tons : « Respire Sacha ! Respire ! » … comme le naufragé qui s’accroche à sa bouée de sauvetage parce qu’il sait pertinemment que sa survie dépend d’elle.
Il lui faudra un an pour apprendre à se prioriser sans culpabiliser, pour écouter le murmure de l’enfant en souffrance qui hurlait à l’intérieur d’elle pour qu’elle l’entende enfin …. Un an pour renaître et respirer librement …. Enfin !
Les + que j’ai aimé
La couverture, d’un bel orange chaud, un peu flashy, qui donne un effet « peps » en laissant d’emblée deviner que l’histoire proposée se terminerait bien.
L’écriture de l’auteur d’abord, qui malgré le sujet traité, ne sombre jamais dans le pathos, ni dans les clichés faciles. Les chapitres volontairement très courts (guère plus de quelques pages) nous entraînent aisément dans l’histoire de Sacha. Et on hésita parfois entre la serrer simplement dans nos bras en la laissant enfin extérioriser ses émotions trop longtemps contenues, et l’envie de la secouer une bonne fois pour toutes afin de la faire « percuter », comme dirait certains jeunes de ma connaissance, sur l’urgence de se « faire du bien ».
Je me suis d’ailleurs reconnue dans le personnage qui aurait pu être ma parfaite et vraie jumelle, au point que, plus d’une fois, l’émotion m’a vraiment nouée la gorge, sans pour autant me faire renoncer à poursuivre ma lecture.
Ses proches enfin, de « Lumière », le chien labrador « croisé portes et fenêtres » qui est son premier thérapeute silencieusement fidèle, à Neil son compagnon qui l’aime vraiment d’un amour sans failles en passant par Natasha l’amie de toujours, Madeline ou le Père Paul, qui sait l’écouter sans aucun jugement. Enfin une mention spéciale au personnage de Lucette, cette dame beaucoup plus âgée que Sacha et qui, avec son franc-parler, contribuera aussi à l’entraîner sur son chemin de résilience personnelle.
Le – (qui n’en est pas vraiment un)
Le système de flashback rapide présent-passé m’a, je l’avoue, un peu gêné, mais ce n’est que mon avis personnel.
Je recommande la lecture de ce roman, qui dénonce les burn-out de plus en plus fréquemment tragiques, mais que notre société s’obstine souvent à nier. La balance survie-suicide, intelligemment évoquée fait comprendre au lecteur l’importance de choisir des valeurs authentiques et de ne pas céder au chant meurtrier des sirènes de l’ambition et de la pression socio-professionnelle H24.
Charlène Gros-Piron mérite une plus ample mise en lumière de son travail d’auteur. Si tous ses autres ouvrages sont dans la même veine, moi, j’adhère !
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Résumé du livre :
Mon premier est un tout
Mon second est de s’unir
Mon troisième est englouti
Dans un univers allégorique qui pourrait ressembler au nôtre, une catastrophe mondiale survenue vingt et un ans plus tôt a tué beaucoup d’humains, tout en conférant des dons spéciaux aux survivants. Cependant, nos héros, quatre jeunes adultes (une Européenne, une Américaine, un Africain et un Asiatique) n’en ont pas… apparemment. Ils ne se connaissent pas et ne vivent pas sur le même continent. Toutefois, ils sont nés tous les quatre orphelins, un quatre avril à minuit, lors de l’éclipse planétaire. À l’approche de leur anniversaire, ils font des rêves étranges et comprennent qu’ils doivent se rendre à un endroit précis sans savoir pourquoi. Un oracle séculaire leur confie une mission : retrouver les médaillons oubliés. Dès lors, ils ne se quitteront plus et nous les suivrons dans leur quête à Paris, Le Caire, Bali, en passant par Saint-Pétersbourg et l’Italie, mais aussi en Nouvelle-Zélande.
Que représentent ces médaillons ? Peut-être cela a-t-il un lien avant la légende ancienne que la vieille chamane raconte à sa petite fille au début du roman ?
Êtes-vous prêts à découvrir leur histoire ?
Mon avis sur l’histoire.
Comment résister à la tentation de transposer parfois l’image de certains pays au régime politique dictatorial plus ou moins larvé, avec celui décrit dans le roman de Marianne Gahengi ? Pour paraphraser un de nos plus célèbres et regretté humoriste : « Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé est absolument fait exprès ! »
Les + que j’ai aimé
J’ai beaucoup apprécié que ce livre ne comporte aucune faute d’orthographe, ni de grosses « coquilles » comme cela arrive encore trop régulièrement dans les livres sortis sous des labels moins connus du grand public ou en autoédition.
Des chapitres volontairement courts, à l’écriture fluide qui plonge d’emblée le(la) lecteur(lectrice) au cœur du roman.
L’écriture agréablement immersive sans description lourde ou superflue. On imagine très bien les lieux de vie habituels de nos 4 héros aussi bien que le mystérieux temple destiné à recevoir la cérémonie ultime qui rendra sa sérénité à la planète. Quand on commence le roman, on n’a pas envie de s’arrêter avant la dernière page.
Tout le travail de recherche fait en amont par l’auteur au sujet de certaines légendes ayant réellement cours encore dans certaines peuplades vivant très en marge de notre modernité. Le mythe des esprits fondateurs de l’Univers, de Pandore revisité à rebours, de la colombe comme animal-totem et guide cher aux cultures celtes ou amérindiennes et jusqu’au losange dessiné sur le plumage de l’oiseau magique, et que certains pourraient interpréter comme les 2 triangles figurant l’union primordiale du cosmos avec la Terre, selon la vision chère à certains alchimistes antiques ou moyenâgeux.
La psychologie fraiche et sans prise de tête inutile des jeunes adultes orphelins les rendent très attachants … de même que le méchant qui derrière un masque en apparence solidaire cache une âme vraiment noire et totalement cynique flanqué d’un traitre auquel on ne s’attendait pas du tout. Moi je dis : « Bravo !!! »
Les –
Les énigmes proposées à la sagacité de nos 4 héros sont à mon sens un peu trop simplistes pour certaines et trop facilement et rapidement résolues. Ce côté « Mac Gyver » qui vient très rapidement et à coup sûr à bout de l’épreuve proposée avec une facilité déconcertante m’a, je l’avoue, un peu dérangé. J’aurai préféré que ces héros affrontent des difficultés plus « corsées » ou soient confrontés un peu plus souvent par exemple, à cette fameuse société secrète et au machiavélique tyran qui la contrôle.
Dans les tous premiers chapitres, lors de la présentation des lieux de vie des 4 héros, il aurait été judicieux de placer un repère à chaque changement de pays en l’indiquant tout simplement pour faciliter la transition, en forme de mini sous-titres (comme par exemple : « Au même moment, en Egypte – Mexique ou Bangkok)
Je recommande vivement ce roman à tous les amateurs d’univers où se mêlent intelligemment Fantasy et Polar. Il est le premier d’une saga très prometteuse. Pour ma part, il a été mon coup de ♥ de la semaine et je lierai le second avec impatience dès sa sortie.
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« Polariser la Chance en Secret » est un livre de développement personnel et spirituel réservé, comme le souligne l’auteur en préambule, aux esprits ouverts et novices qui veulent reconnecter leur mental et ensuite leur âme avec ce que la plupart d’entre nous appellent « La Chance »
Philippe AMARILLA démonte allègrement la fausse idée, encore trop ancrée dans l’inconscient collectif, que la Chance est incontrôlable et quelle ne favorise qu’un petit nombre d’élus qu’elle choisit selon des critères qui nous échapperont toujours … pendant que les tous autres humains restent condamnés à une galère plus ou moins rude tout au long de leurs existences.
Avec beaucoup d’humour – le dernier paragraphe du 5ème chapitre consacré à la prière radieuse m’a fait beaucoup sourire – il rappelle au passage que les recettes qu’il nous livre ont quand même leurs limites et ne promet donc pas faussement de miracles « instantanés ». Et non ! Il n’est pas le cousin éloigné de « Joséphine Ange Gardien »
Les + que j’ai apprécié
Un livre d’initiation spirituelle positive hyper-condensé (68 pages), qui se lit en moins d’une heure et dont les recettes peuvent être expérimentées dans la foulée.
Des chapitres très courts et une écriture fluide, compréhensible par tout un chacun.
Un ton amical et non dénué d’humour, avec de petits exercices à pratiquer, parfois accompagnés d’anecdotes en fin de chapitre qui vont dans le sens de l’enseignement donné.
Les –
Pour ma part, je n’en ai trouvé qu’un seul.
Je regrette effectivement la trop grande brièveté des chapitres car certaines des techniques abordées mériteraient vraiment d’être beaucoup plus totalement développées, en particulier le chapitre 3 sur la temporalité car chacune des planètes évoquées ont aussi un côté négatif que les amateurs ou pratiquants devraient connaître, ainsi que les chapitres 9 et 10, survolant l’influence de la musique et de la lumière sur notre bien-être physique, émotionnel et spirituel, à travers la méthode CSV (Chance-Succès-Victoire)
Je recommande ce livre à tous les novices qui éprouvent le besoin de suivre des sentiers rassurants parce que « balisés » par des siècles d’enseignements et d’expériences et validés par ceux et celles qui sont devenus au fil du temps des Maîtres en la matière.
J’attends avec impatience la sortie des tomes 2 et 3 en espérant que les livres seront cette fois beaucoup plus épais en pages et donc totalement complets dans les enseignements ainsi offerts et dispensés au plus grand nombre.
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