-
LA CULTURE DU PARADOXE
Elle commence dés l'enfance.
La petite fille, malgré les poupées et autres dînettes sera tentée par les jeux de ses frères... au point que ses parents parlant d'elle, diront qu'elle a un côté "garçon manqué".
Ils essayeront de la "recadrer".. souvent en pure perte, leurs tentatives maladroites exacerbant les "défauts" qu'ils voudraient gommer.
A l'adolescence, les professeurs expliqueront aux parents que tous les métiers sont accessibles aux deux sexes... Alors que, quelques temps plus tard, le conseiller d'orientation émettra, lui, des "réserves", voire un avis défavorable, devant le choix d'une fille désirant explorer un métier "catalogué" masculin.
Vient le temps des premiers amours... Souvent aux antipodes des souhaits secrets des uns et des autres. "Mademoiselle", qui rêve du "Prince Charmant Blond aux yeux Bleus", ça va de soi... épousera souvent, quelques années plus tard, son contraire.
"Monsieur" se posera toute la semaine en époux modèle mais un tantinet "macho", pour redevenir, le week-end venu, un "gamin" heureux de profiter de "l'hospitalité culinaire" de papa-maman.
Certaines femmes clament à qui veut bien les entendre leur bonheur d'être libres et indépendantes, mais "surfent", après leur travail, sur les sites de rencontres en espérant y trouver le "Grand Amour".
Et l'on pourrait enchaîner les exemples à l'infini... qu'il soient cocasses ou pathétiques.
Au chapitre cocasse : Quand on les interroge, beaucoup "d'esprits forts" se considèrent comme non superstitieux. Pourtant, chaque "Vendredi 13" voit une augmentation très nette du nombre des joueurs. Chacun tente sa chance, car après tout sait-on jamais !...
Certains paradoxes surfent parfois sur la "ligne jaune" d'une ambivalence malsaine.
Ainsi, certaines personnes disent qu'elles ne sont pas racistes, mais si leurs enfants tombent amoureux d'un ou une étranger(ère), car ce sentiment ne se commande pas, aussitôt ils agissent pour "tuer dans l’œuf" une éventuelle union, jugée par eux "inconvenante".
Pour être "branchés", ils accrochent sur leurs blousons les badges de certaines associations prônant la tolérance... tout en militant également dans d'autres groupes extrémistes et radicaux.... et l'on pourrait continuer longtemps cette liste, non exhaustive, hélas !
Le dernier paradoxe n'est-il pas de rester optimiste, malgré la dégradation économique et morale, de plus en plus généralisée ? Et de continuer à croire, envers et contre tout, que le Bien finira par triompher du Mal, alors que la violence règne à tous les niveaux de notre Société !
Tags : Journal, Réflexion, Rapports Humains, Vie, Ecrire pour Exister, Plaisir de Partager en toute Amitié
-
Commentaires