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UN RÊVE....
Je me suis toujours opposée, depuis l'enfance, contre ceux qui font "l'apologie" de la guerre, la prônant souvent comme une "solution" au faux désœuvrement dont est souvent victime la "jeunesse". Comment, en effet, ne pas bondir de colère en entendant ces cons souhaiter une "bonne guerre" comme étant la "solution" aux problèmes humains de ce 21ème siècle, qui paraissait si prometteur encore, il y a quelques années !
Les rares survivants que j'avais croisé enfant souhaitaient ardemment la fin de la barbarie guerrière, où qu'elle survienne dans le monde. Puissions-nous, en ce jour de commémoration, avoir une pensée pour tous ces jeunes qui ont sacrifiés leurs vies pour que nous demeurions libres. La liste éloquente de tous leurs noms se lit encore sur tous les "Monuments aux Morts", qui seront fleuris aujourd'hui.
J'ai trouvé sur le net un poème daté du début de la première guerre mondiale, écrite dans les tranchées par un jeune engagé volontaire de l'époque, et qui a compris toute la brutalité et les dangers de cette guerre quand il s'est retrouvé sous la feu de la mitraille, en première ligne, sur le front.
Paix et Respect à tous ceux qui sont tombés, et à toutes les "gueules cassées" qui avaient survécu à ce première conflit mondial, mais étaient restés physiquement et psychologiquement détruites par tant d'horreurs traversées...
Un rêve
Je dormais d'un sommeil hanté d'étranges rêvesLe corps las du combat, secoué de frissons,
Je rêvais d'une femme et ses paroles brèves
Restent dans mon esprit gravées comme des sons.
Elle était jeune et belle et ses yeux d'émeraude
Laissaient tomber sur moi un regard attendri,
Je sentais dans ma main sa main superbe et chaude,
Elle me dit : Je suis la Vie et j'ai souri.
Plus tard je la revis sur un champ de bataille
Qui maintenant mon bras me montrait l'ennemi,
Des palmes de lauriers enguirlandaient sa taille,
Elle me dit : Je suis la Gloire et j'ai frémi.
Et puis je l'ai revue inhumaine et farouche,Les yeux étincelant d'un triomphant mépris,
Elle a glacé mon sang d'un baiser sur la bouche,
Elle m'a dit : Je suis la Mort et j'ai compris.
Y. ChodzkoOctobre 1914
Tags : Poèmes, Armistice 1918, Hommage, Liberté, Chanson, "Le Soldat", Liberté, Respect, Partage en toute Amitié
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Commentaires
Un bel hommage que ta page, comme on dit souvent "plus jamais çà" et pourtant les humains n'ont toujours rien compris et les guerres sous toutes ses formes n'en finissent pas de sacrifier civils et soldats !
Sérénité à tous ceux tombés pour que nous puissions vivre !
Bisous du cœur !
Nicole
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Samedi 11 Novembre 2017 à 22:53
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Bel hommage à nos poilus, mon grand père faisait partie de ceux- là et il a dû la voir cette femme qui lui a dit je suis la mort..........puisqu'il y a laissé la vie!!
Merci pour ton super blog où j'ai plaisir à venir regarder, me plonger dans tes écrits.. gros bisous, et bon dimanche!
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Dimanche 12 Novembre 2017 à 15:54
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Un bel hommage à nos soldats disparus!
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Lundi 13 Novembre 2017 à 08:40
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Coucou je passe une bonne soirée gros bisous
Merci de ta visite. Passe un bon week-end !
Bisous
Garance