• LA PUISSANCE DES MOTS

     

    La puissance des mots est infinie. Le problème, c'est que souvent, nous l'oublions. Les mots s'échappent alors de notre bouche sous l'effet de la fatigue, de l'énervement ou de la colère... et ils blessent parfois notre entourage pour longtemps.

    Les actes comme les paroles précipitées sont rarement de bon conseil. Un proverbe connu dit qu'il ne faut rien faire sous l'émotion négative de la colère. C'est vrai. Car si nous prenons assez de recul pour ensuite réfléchir "à froid", calmement, à distance de l'attaque ressentie comme tel, nous nous apercevrons neuf fois sur dix que c'est l'orgueil ou l’Ego qui nous guide  quand nous rentrons en conflit direct avec notre adversaire.

    Trouver la force de ne rien dire suffit souvent à désamorcer maintes situations houleuses, voire carrément critiques. Il vaut toujours mieux être du côté de l'offensé que de l'offenseur car, même s'ils semblent tarder, les mauvais boomerangs finissent toujours par retourner vers leurs envoyeurs. Le destin me l'a maintes fois prouvé.

    Le silence, tout comme la parole, a aussi sa beauté, à redécouvrir et à exploiter.

    LA PUISSANCE DES MOTS

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  • UN DIMANCHE... COULEUR BILAN

    Il arrive parfois que dans sa vie, on éprouve le besoin de faire un "bilan" des rêves et des envies passées... pour voir celles qui se sont réalisées ou pas.

    Les rêves commencent dés l'enfance, et c'est tant mieux ! Mais parfois certains parents, pensant bien faire, tuent chez leurs enfants le désir d'en réaliser certains, sous prétexte qu'ils leur paraissent "fous". Rester dans la norme, c'es tellement plus rassurant !

    Ah, les étiquettes !.... Combien peuvent-elles êtres lourdes à porter, ben qu'invisiblement fixées ! Ces petits rectangles sont fabriqués pour être décollés. C'est, à mon sens, leur seule raison d'être !

    Je n'ai jamais aimé les étiquettes... Elles sont si souvent faussées, ne révélant que rarement nos véritables identités. Elles me rappellent ma scolarité, et le livres prêtés en début d'année, qu'il ne fallait surtout pas égarer.

    Certains souvenirs d'adolescence m'amusent aujourd'hui. Je revois certains notables, au sortir de la grand'messe, et leurs discussions souvent stériles sur l'avenir tout tracé de leurs progénitures. 

    Le fils ? Destiné à reprendre, sans aucune échappatoire possible, la succession de "Papa"... Cela allait de soi.

    La fillette ? Mère au foyer, après un beau mariage... suivant les traces et l'exemple de sa mère avant elle. Travailler ? Pourquoi donc ? Son époux pourvoira à ses besoins matériels.

    Ces personnes avaient hélas oublié, au passage, que la destinée de leurs enfants ne leur appartenait pas. J'ai assisté ainsi à pas mal de clashs intergénérationnels... et certaines brouilles tenaces perdurent encore aujourd'hui au sein de ces familles.

    Et moi, où en suis-je dans mon parcours, par rapport à mes propres rêves?

    Enfant, je déconcertais déjà mes proches, en refusant de me "couler" dans le moule qu'ils me destinaient. Certains n'aimaient pas mon regard, le trouvant déjà trop "adulte".

    De santé fragile à l'époque, je m'étais réfugiée dans les livres, et dans la compagnie de quelques animaux, qui m'ont donnés gratuitement l'amour et l'attention qui me manquaient cruellement à l'époque.

    J'ai commencé à écrire au début de l'adolescence, acceptant de devenir "paria" plutôt que de devoir renoncer à ce qui allait devenir ma principale passion. Je voulais déjà confusément devenir écrivain.

    Certaines étiquettes m'ont alors fait très mal : "anormale" "incorrigible rêveuse" ... J'en passe et des meilleures !...

    Ils ont failli "tuer" un de mes plus beaux rêves d'enfant... en me faisant méchamment remarquer à tout propos que je ne valais rien, et que mes récits n'intéresseraient jamais personne. Pourquoi persister dans mes chimères ? Je devais "rentrer dans le rang", oublier cette utopie ! Mieux : j'étais, dans ces moments-là, "cordialement" invitée à me faire oublier.

    Quelques décennies ont passées à la grande horloge du temps. Je suis aujourd'hui en passe de réussir mon pari. J'avais donc raison de m'obstiner, et de croire que ce rêve pourrait un jour devenir une réalité.

    UN DIMANCHE... COULEUR BILAN

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    Une très belle chanson qui nous rappelle l'importance de savoir savourer les petits instants du quotidien, sans se "prendre  la tête" avec des "questions existentielles" qui demeurent souvent sans réponse satisfaisante... tant que dure notre parcours terrestre. 

    Ceux qui aiment, comme moi, Florent Pagny ne seront pas déçu.

    ♥♥♥ Son nouvel album est vraiment superbe ! ♥♥♥


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  • Mon enfance s'est déroulée dans un joli petit village de campagne, comme il n'en existe plus guère, où les valeurs avaient encore un sens. Les anciens les transmettaient aux plus jeunes, comme étaient offerts certains bijoux précieux dans les familles nobles, de  générations en générations.

    On ne passait pas forcément beaucoup de temps chez ses voisins... travail oblige... mais personne n'était laissé pour compte. La solidarité existait alors. Ceux qui avaient une voiture faisaient les courses des vieillards ou des personnes momentanément en difficulté, les jours de marché.

    Là, j'ai appris le respect dû à l'autre autant qu'à moi-même, le sens de l'effort et du travail bien fait, sans précipitation aucune. La vie s'écoulait, au rythme des saisons, avec un amour vivant pour cette terre, aujourd'hui si maltraitée... Ses colères, violentes et meurtrières, sonnent comme autant de représailles, hélas justifiées.

    Les habitants y vivaient tranquillement, au rythme des saisons. Les travaux agricoles de l'été se faisaient parfois dans la précipitation, quand l'orage se profilait à l'horizon et que les foins n'étaient pas tout à fait rentrés.

    MA CAMPAGNE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    Toutes les familles s'entraidaient... et après le labeur, surveillaient nos jeux turbulents de fin de journées. Autour de nous l'été, la nature vibrait... La petite source, pas encore polluée par les nitrates et les engrais industriels, rafraîchissait nos pieds poussiéreux... et désaltérait nos bouches assoiffées par nos courses sans fin.

    Je souris en repensant à la gamine qui, ne voulant pas se "dégonfler", avait maladroitement tenté de grimper sur les branches, pourtant pas très hautes, d'un arbre bien planté. Quand elle s'y assit enfin, la fierté d'avoir relevé le défi lancé par ses cousins lui donna l'impression naïve... d'avoir conquis l'Himalaya. 

    MA CAMPAGNE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    Puis elle commit l'erreur de se pencher pour regarder la terre, et fut prise d'un vertige panique qui la tétanisa. Son grand-père, toujours attentif à son bien-être, posa sa petite échelle contre le tronc et récupéra la fillette, vexée par les sourires moqueurs de ses cousins.

    MA CAMPAGNE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    J'avais à peine huit ans... J'en ai 52 aujourd'hui... et je regrette ce temps d'avant-hier... pas si lointain... Et sans être nostalgique d'un passé révolu, je pense qu'il est grand temps de "rectifier le tir" tant qu'on le peut encore, en remettant à l'honneur ces valeurs qui font de nous des êtres humains, dans le sens le plus noble du terme.

    Notre société, abonnée depuis trop longtemps à la vitesse et à l'indifférence des grandes cités y gagnerait.

    MA CAMPAGNE... D'HIER A AUJOURD'HUI

     

     

     

     

     

     

     

     

    MA CAMPAGNE... D'HIER A AUJOURD'HUI

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  • LE PLAISIR DES MOTS

     

    Depuis l'enfance, je me plais à écrire,

    Écrire doucement, sans rien dire...

    Tranquille, je laisse s'aligner les mots,

    Les mots qui se plaisent, à traduire

    Mes pleurs, mes sourires, mes souvenirs,

    Et souvent, ce que je n'ose pas dire tout haut !

    Les mots, aiment se laisser découvrir,

    Ils se trouvent, dans les livres les plus beaux…

    Les livres pleins d'images, ou "de bulles"

    Les bulles, qui font sourire, parfois rire…

    Ou les bulles, qui évoquent aussi certains maux.

    Oser écrire, sur quelques notes de piano,

    Une mélodie d'amour, ou mélodie souvenirs…

    Mélodies de tristesse, ou de renouveau,

    Quatre notes, pour des bravos, sourires,

    Écrire ces refrains, qui seront chantés "tout haut" !

    La journée sans soucis  s’est écoulée…

    Il est temps pour moi d'arrêter ces lignes

    Et de vous dire  « A demain ! »

     

     LE PLAISIR DES MOTS

    LE PLAISIR DES MOTS

     

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