La France est un pays riche de fêtes et de traditions qui refleurissent, au fil des mois et des saisons. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A chaque année nouvelle, revient la ritournelle des souhaits d'amour,  de bonheur et de bonne santé, plus ou moins sincèrement prononcés... 

La fête de l'Epiphanie, le 6 Janvier, a donné naissance à la traditionnelle "Galette des Rois". Ronde et dorée, elle symbolise le soleil renaissant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les "rois et reines" d'un jour évoquent le temps lointain de la Visite des Mages à l'Enfant-Jésus.

Février est le mois le plus court de l'année, mais reste encore très hivernal. Les jours commencent à rallonger sensiblement. La Fête de la Chandeleur parfume chaque demeure de la bonne odeur des crêpes, sucrées ou salées.

Il est de coutume de faire sauter la première, une pièce de monnaie dans le creux de la main, pour attirer de Dame Fortune les faveurs sur son destin.

Mars ramène aux quatre coins de France les cortèges colorés et déguisés du Carnaval, à Mardi-Gras.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La coutume remonte au Moyen-Age, où toutes les "débauches" étaient "tolérées" ce jour-là, avant l'abstinence stricte des 40 jours du Carême, qui précèdent la fête de Pâques.

Le 1er Avril est le jour des blagues, où certains "poissons" quittent les rivières... pour se coller dans le dos des petits et des grands. C'est aussi le mois qui voit revenir, pour le plaisir des amateurs de chocolat, la Fête de Pâques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les cloches, qui restent silencieuses du Vendredi-Saint au Dimanche, sonnent alors à toutes volées pour annoncer la Résurrection du Christ, et symboliquement, celle de la nature car c'est alors le printemps. Elles reviennent, dit-on alors, de Rome, où elles avaient annoncé cette bonne nouvelle au Pape, dans la "Ville Éternelle". Les œufs, les lapins et cloches en chocolat, dont les enfants raffolent et qu'ils cherchent dans les jardins, rappellent aussi symboliquement la fin du long jeûne du Carême.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le mois de mai est celui ont les sous-bois se couvrent de muguet dans les sous-bois, le vent dit-on fait tinter ses clochettes.... et il est offert en gage de bonheur. C'est aussi,  pour les croyants, celui qui est dédié à la Vierge Marie. Ceux-ci l'honorent en récitant le Rosaire  devant ses statues... Au Moyen-Age, les jeunes filles de chaque paroisse tressaient des couronnes de roses fraîches qui fleurissaient les églises... d'où le nom de Rosaire (petite couronne de roses en latin), donné aussi à la prière du chapelet... chaque "Ave Maria" était une "rose mystique" offerte à la Vierge.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juin voit revenir la fête des "Feux de la  St Jean", qui marque de sa brûlante empreinte le jour le plus long de l'année, et le début de l'été. Les feux de joie sont allumés partout, et l'on saute au travers des braises rougeoyantes pour prouver son courage... Cela, parait-il, porte bonheur !

C'est aussi  celui de la Fête de la Musique... où les chansons et rythmes de toutes sortes se font partout entendre... Jusqu'à très tard dans la nuit.

En juillet, les moissonneurs fauchent les blés en gerbe dans les champs. Dans certaines régions, ils laissent les enfants ramasser les épis, volontairement oubliés, derrière eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ceux-ci les ramènent ensuite à leurs parents, qui en choisiront 14, bien garnis, dont ils feront des "croix de fortune". Celles-ci, une fois confectionnées, seront suspendues par un cordon vert, symbole d'espérance, a un clou béni pendant la messe des moissons. Elles seront laissées jusqu'à l'année suivante, où une autre la remplacera, tandis que l'ancienne sera brûlée dans le foyer familial.

Le mois de Juillet est celui notre Fête Nationale... où après le traditionnel défilé, il est de tradition d'assister le soir aux petits et grand bals... On danse ce soir là un peu partout en ville comme en campagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cœur du mois d'Août,  la Fête de l'Assomption marque le déclin de la belle saison. Les vacanciers retrouvent progressivement leurs foyers afin de préparer la rentrée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En septembre, tous les écoliers retrouvent leurs camarades, lors de la rentrée. Et dans les cours de "récré", les vacances d'été sont encore évoquées... avec une pointe de regret.

Le bel automne, avec son cortège de jolies couleurs mordorées, s'installe vraiment en octobre. Les jours raccourcissent, les oiseaux se rassemblent sur les fils, avant de fuir les rigueurs de l'hiver, en migrant vers des cieux plus cléments, jusqu'au prochain printemps. Les Français changent d'heure... ceux qui aiment dormir profitent de ce petit temps supplémentaire de repos, accordé chaque nuit, et jusqu'à la fin de la mauvaise saison... Tandis que les "amoureux" du Beaujolais profitent des crus tirés ds vendanges tardives.

Le mois de Novembre s'ouvre sur les fêtes d'Halloween suivie le lendemain par celle de la Toussaint. Halloween (Samain pour les Anciens Celtes) était célébrée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre. Les anciens craignaient le "retour", heureusement temporaire, des morts parmi les vivants... et en particulier ceux qui avaient prématurément perdus la vie (par mort violente ou suicide) et qui n'étaient pas en paix. Outre les prières dites pour le repos de leurs âmes en peine, chaque habitant laissait alors sur sa fenêtre une assiette garnie de pain et de sel, en offrande, et une bougie allumée, qui était sensée leur montrer le chemin du retour vers les portes de l'Au-delà, qui se refermaient à l'aube du 1er Novembre... Malheur aux esprits qui n'avaient pu regagner la "frontière" à temps... Ils étaient condamnés à errer sans repos sur terre, jusqu'à l'année suivante, à moins qu'un ou une "passeuse d'âme" la renvoie d'où elle était partie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Toussaint, fête chrétienne, nous rappelle qu'au Ciel nous avons tous des protecteurs que nous pouvons prier (à commencer par les saints patrons dont nous portons les noms)... C'est ce jour-là qui est traditionnellement choisi dans la plupart des familles pour fleurir les êtres chers, trop tôt partis.

Le 6 Novembre, St Nicolas récompense les écoliers ayant sagement étudié, tandis que le 25 Novembre, les "Catherinettes" sortent dûment chapeautées, avec l'espoir de trouver un "gentil mari" avant la fin de l'année.

Début décembre, les postiers font face à l'afflux de courrier des enfants du monde entier, qui envoient leur lettres au Père Noël. Les vitrines, les rues, les maisons s'illuminent pour les fêtes de fin d'année. Dans certaines grandes villes, des marchés réputés s'animent. Vin Chaud et marrons se vendent au coin des rues. Les sapins sont enguirlandés, et prêts à recevoir les cadeaux, près des cheminées.

La messe de Minuit, rappelant à tous les croyants la Naissance du Christ dans l'étable de Bethléem, reste une tradition très suivie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les familles se retrouvent ensuite pour le réveillon du jour de Noël... qui précède de quelques jours celui de la St Sylvestre, le 31 décembre.

Les familles autour des tables sont réunies... A Minuit, chacun s'embrasse sous le gui et célèbre ainsi l'An Neuf.

Un nouveau cycle de 12 mois est reparti...

 

Pour la vie étant donné, il doit être

Raisonnablement choisi par les parents pour

Eviter les railleries et sobriquets préjudiciables au

Nouveau-Né... Apprenez que, quelle que soit son

Origine, il se montre souvent le reflet du

Miroir de votre âme, en révélant votre personnalité.

 

Un mot, un simple mot,attendu, susurré à l'oreille de l'être aimé...

Un mot, un seul mot espéré parfois pendant, des mois,

Voire des années... Le mot magique, qui est à l'origine

De toutes les audaces... Un mot force qui permet aussi

De relever les "épreuves et défis" imposés par la vie.

Un mot tendresse, un mot chaînon qui relie tous les hommes,

Qu'ils en aient conscience ou non...

Un mot "graine", qui contient en germe toute la beauté du monde.

Un mot "vocation", révélé, sublimé par tous les "Grands Noms"

Qui donnent à leurs travaux son renom....

Un mot au sens sublime, de nos jours "galvaudé", banalisé...

AMOUR est le seul Mot Lumière, inscrit à mon dictionnaire.

Enfant, je vous regardais, Vous,

Comme on contemple Dieu,

Mais vous n'aviez jamais de temps pour moi

Vos regards étaient constamment

tournés vers d'autres lieux.

 

J'ai espéré si longtemps un sourire de Vous,

Un geste ou une phrase d'encouragement

Mais vous n'avez jamais exprimé

De sentiments pour moi,

J'étais étrangère sous mon propre toit...

Alors j'ai très vite appris

A me taire et à faire semblant.

 

Vous n'avez jamais prêté attention, Vous,

A mes larmes versées, à mes angoisses cachées,

Ce n'était pas votre priorité...

Et mon besoin de tendresse s'est toujours heurté

A l'épaisse muraille de vos cœurs desséchés.

 

J'ai ainsi grandi, heurtée par la vie

Qui s'est très vite chargé d'anéantir

Mes illusions enfantines...

Pourtant, encore aujourd'hui,

Je n'ai pas de mépris pour Vous

Qui m'avez charnellement donné la vie.

 

Dans un repli secret de mon esprit

J'ai juste une question qui reste sans réponse,

Faute de dialogue, avec vous établi :

"Pourrai-je un jour goûter pleinement au bonheur

Malgré la cruelle absence de murs porteurs ?"

 

 

  

 

Hier, en fin d'après-midi, j'ai regardé avec un vif intérêt une émission-débat dont le thème était : "Jusqu'où peuvent aller certains fans pour ressembler à leurs "idoles" ?"

Sur les six personnes invitées, en majorité de moins de trente ans, le "cas" d'une jeune femme m'a interpellé et donné à réfléchir.

Celle-ci avait à peine 20 ans,  et une ressemblance physique lointaine avec une célébrité américaine, milliardaire. Cette femme était devenue son obsession.... Au point d'avoir subi, en un peu moins de 3 ans,  et au grand regret de ses proches, plus de dix interventions de chirurgie plastique, dans le but avoué de devenir son parfait "clone".

Cette jeune femme ne pensait plus qu'à cela... Au point de négliger, voire de mépriser certaines personnes de son entourage qui ne comprenaient pas son idée fixe. 

J'avoue avoir ressenti un profond "malaise" face à son style de vie.

Car, à aucun moment elle n'a parlé de ses goûts personnels  ou de ses désirs au journaliste, qui a pourtant essayé de l'interroger à de multiples reprises, au cours de l'émission.

Elle vit sa vie "par procuration", comme l'a talentueusement chanté Jean-Jacques Goldman, il y a quelques décennies... se réfugiant dans une histoire virtuelle, qui ne sera jamais la sienne.

S'obstinant à cultiver un "jardin" qui ne lui appartient pas sans espoir d'en récolter jamais les fruits, comme aurait sagement dit mon grand-père qui avait la passion et le respect de la terre.

Face à ses nombreux détracteurs, elle justifiait son choix en le comparant au métiers de sosies professionnels ou de transformistes... oubliant au passage que ces artistes ont tous une vie très personnelle, une fois  que leurs différentes prestations scéniques sont terminées.

Chaque être humain est Unique et, même s'il existe effectivement de temps à autre de ces ressemblances physiques, parfois stupéfiantes, le but de toute vie n'est-il pas plutôt de "trouver notre place" et de réaliser nos rêves, en exploitant au mieux tous les talents que nous avons reçu du destin à la naissance ?

En éteignant mon récepteur de télévision, je n'ai pu m'empêcher de réfléchir à ce que sera "sa vie" dans quelques années....

A moins d'un sursaut radical et d'un retour à la réalité, lui permettant alors de trouver sa véritable personnalité, elle risque de s'enfermer de plus en plus dans une existence totalement virtuelle, stérile, solitaire et finalement très triste, faute d'oser relever ce difficile mais fabuleux défi, qui est  aussi celui de chacun d'entre nous :

"Oser Vivre Pleinement chaque seconde de notre existence, en assumant entièrement chacun de nos choix".