• ETRE MÈRE AUJOURD'HUI

    Jusqu'au milieu du siècle dernier, être "femme et mère" allait de soi. D'ailleurs celle-ci n'avait guère  d'autres choix, la société ayant "sacralisé" ce rôle.

    La mère élevait, au sens le plus noble du terme, les enfants qu'elle mettait au monde, dans le cadre du mariage. En retour, ceux-ci la respectaient. C'était une "règle de vie", rarement transgressée... la morale en faisait même un devoir obligé.

    Aujourd'hui, les choses ont changé. Etre mère est un choix réfléchi. Il 'y a plus d'obligation de se marier et de transmettre la vie. La Société évolue, les mentalités aussi, Dieu merci !

    Souvent la femme travaille et préfère s'assumer professionnellement, avant d'avoir un enfant. Cela n'enlève rien aux difficultés rencontrées.

    Les enfants d'aujourd'hui sont plus éveillés. La crèche, puis le parcours scolaire se charge de les sociabiliser. Pourtant, face à la violence généralisée, ce n'est pas forcément gagné.

    Ils se montrent souvent exigeants, veulent souvent des vêtements "griffés" ou exigent le dernier portable ou la tablette qui leur permettront de ne pas se sentir "marginalisés" par les copains... Sous peine de bouderies, voire de "représailles" organisées dans certains foyers, déstabilisés en cas de refus, même justifié.

    Les difficultés auxquelles certaines mères doivent faire face sont majorées quand le père déserte la maison, en abandonnant son foyer et son autorité. Elle porte alors les deux "casquettes" sur la tête, avec plus ou moins de facilité...

    Etre mère aujourd'hui, c'est avant tout savoir faire front et s'adapter à n'importe quelle situation.

    Il y a aussi tous les moments joyeux, complices, de la vie de famille... Des sorties ciné ou "MAC-DO" aux soirées plus intimes... confidences posées pudiquement au creux du nid bien chaud.

    Des souvenirs engrangés par maman, au fil des saisons... compagnons de mémoire quand les enfants, devenus grands, vivent indépendants dans leurs propres maisons.

    Finalement je pense que, malgré l'évolution moderne qui nous facilite la vie, être mère aujourd'hui, cela reste un "sacré défi" souvent réussi.

    ETRE MÈRE AUJOURD'HUI

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  • L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    Tous les enfants de France ont la chance de pouvoir accéder librement à l'instruction. 

    Et comme toute "institution", l'école a connu ses évolutions et ses "révolutions". Bonnes ou mauvaises... qui peut vraiment savoir avec certitude ?

    Les "passéistes" regretteront le temps "d'avant-hier" et d'après-guerre. L'école des années 50 était plus sévère. La mode était encore aux devoirs multiples : ceux du respect du "maître", des lieux et d'autrui, au sens le plus large du terme, et ceux du soir, que les parents surveillaient alors attentivement. 

    C'était le temps des leçons de choses, des livres soigneusement recouverts pour ne pas les abîmer, car les ordinateurs et autres tablettes n'existaient pas encore... des "pleins" et des "déliés", tracés plus ou moins adroitement, à la plume sergent-major, trempée dans l'encrier.... les "gamins" de ces années-là s'en souviennent encore. Il n'est pas aussi facile d'écrire avec ce noble instrument, croyez-moi ! Essayez pour voir, si vous en doutez...

    La morale était aussi à l'honneur.

    L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    Une maxime par jour, inscrite au tableau noir de façon très visible et lisible, et reprise en chœur par tous les élèves, au début de chaque matinée.

    Le "cancre" redoutait le bonnet d'âne tout autant que la sévérité des maîtres et des parents. Les coups de règle sur les doigts des uns, et les "taloches" des autres, pour que les apprentissages "rentrent" dans les têtes rétives aux différents enseignements d'alors. 

    Les "premiers de la classe" étaient dignement récompensés : prix "de camaraderie" ou "d'excellence" faisaient d'eux des modèles cités en exemple. 

    Le certificat d'études, rebaptisé pompeusement BEPC quelques décennies plus tard, était difficile à décrocher. Les diplômes, en ce temps-là, n'étaient pas "bradés".

    L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    L'école d'aujourd'hui a bien changé !

    "L'Héritage 68" n'a pas forcément eu que des "bons côtés".

    "Il est interdit d'interdire !" entendait-on à l'époque dans la bouche des jeunes, un peu partout en France.

    La maxime, sortie de son contexte, a été depuis adroitement "récupérée" par certains et a engendré son cortège quotidien de violence et autres incivilités. Certains adolescents, à peine sortis de l'enfance, clament haut et fort qu'ils ont des droits, oubliant trop souvent au passage que le respect d'autrui et de sa liberté en est un aussi.

    L'apprentissage ne se fait plus seulement par les livres.

    L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    De nos jours, les ordinateurs et autres tablettes, plus légers à transporter, épargnent le dos des élèves tout en leur ouvrant l'esprit. Ils découvrent, via Internet utilisé intelligemment, le Monde dans sa diversité et peuvent ainsi comparer les différentes cultures et langues, visiter certains lieux virtuellement...  les cours de géographie deviennent ainsi plus vivants. Leur curiosité reste ainsi en mode "éveil" et ils prennent plaisir à étudier... C'est ça aussi, le progrès !

     

    L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

    Les diplômes, comme autrefois, sanctionnent brillamment pour certains, la fin de leur parcours scolaire.

    L'école française, d'hier à aujourd'hui, garde le même but : celui d'instruire, sans distinction de race ni de classe sociale, tous les élèves, afin qu'ils deviennent des citoyens intelligemment actifs dans la Société de demain.

    L'ECOLE... D'HIER A AUJOURD'HUI

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  • QUATRE SAISONS POUR UNE VIE

    Le cycle de la vie est calqué sur celui de Dame Nature.

    La semence d'amour, plantée dans le "jardin de peau", commence à croître, lentement, bien au chaud. La petite graine devient fleur, au fil des mois et des heures, pour éclore un matin... Et c'est le premier jour... Tiens, revoilà le printemps ! C'est fête pour son retour. 

    Le cycle doucement s'installe, sans faire beaucoup de bruit. Petit homme grandit, et apprend vite les règles du jeu de la vie... Un jour il pleure, le lendemain sourit... C'est la loi du destin. Chacun y est soumis.

    S'en vient l'adolescence et ses premiers émois... Les désirs inavoués qui le porte... vers quoi ? L'Amour, ce grand mystère, se dévoile soudain. Les yeux deviennent rieurs et prennent la couleur du bonheur. Les matins sont joyeux pour tous les amoureux !

    Pendant ce temps, les heures à l'horloge de la vie continuent de s'égrener... Quelques années passent, et s'installe la maturité, au cœur de l'été.

    L'adulte s'est assagi. C'est un "Monsieur" sérieux, qui a bien réussi. Il est bien installé... Confort, Famille... Tout va très bien pour lui, Merci !

    Quelques orages parfois déchirent son ciel... "envies ou petites jalousies" alternent heureusement avec les éclaircies. Ses efforts ont payés, son travail lui suffit... Il aime sa compagne, le soleil de sa vie.

    Le temps lentement passe, il semble ralenti... Ses enfants, à leurs tours, s'en vont vers d'autres nids... Dehors, les feuilles des arbres prennent de jolies couleurs... C'est l'automne qui s'installe, rythmant maintenant les heures.

    Au visage quelques rides soulignent les années, riches d'expériences positives ou de chagrins cachés.

    Les pas se font plus lourds, le dos un peu voûté, il continue néanmoins d'avancer. La main de sa compagne dans la sienne serrée, il lutte contre l'hiver, la pluie, le vent glacé... en rajoutant des bûches dans sa cheminée.

    Soudain, la sonnerie du téléphone le fait sursauter. A l'autre bout du combiné, la voix de son fils vient de lui annoncer l'heureuse nouvelle qui le remplit de joie : Il vient d'être grand-père, pour la première fois.

    Il regarde sa femme, doucement lui sourit. Dehors, l'hiver règne... cependant, pas pour lui ! De nouveau dans son cœur, le printemps se profile... C'est le miracle de la vie qui recommence... Le cycle éternel des quatre saisons de l'existence.

    QUATRE SAISONS POUR UNE VIE

     

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  • IL ETAIT UNE FOIS... MON PREMIER AMOUR D'ENFANCE

    Il arrive parfois que passé et présent s'entrecroisent, l'espace de quelques instants, au hasard d'un café, d'une rue... ou d'une simple programmation musicale, totalement imprévisible et imprévue.

    En cet agréable début de journée creusoise, la radio en fond sonore, j'essaie d'organiser, le plus efficacement possible, le planning de cette journée chargée, entre obligations journalières incontournables et moments de liberté moins stressés.

    J'aime ces moments de calme furtif, fenêtres entrouvertes sur un panorama automnal magnifique avec le chant de quelques oiseaux dans les haies et arbres proches, qui commencent à s'effeuiller.

    Mes oreilles reconnaissent soudain l'introduction musicale de la chanson "Il était une fois nous deux", immortalisée dans les années 70 par Joe Dassin, et qui a embelli l'été de mon premier amour d'enfance.

    Je n'avais pas dix ans, et ma petite silhouette et mes cheveux mi-longs avaient éveillé ce jour là la curiosité précoce d'un petit garçon, venu en vacances chez sa grand-mère.

    Bertrand avait les cheveux blonds et ondulés, de grands yeux bleus foncés... et de la suite dans les idées.

    Il avait facilement gagné la confiance de ma mère, qui m'avait autorisé à partager ses jeux du mercredi... d'autant plus que la maison de celle-ci était située à moins de cinq mètres de la nôtre.

    La grande pâture qui s'étendait juste derrière nos demeures respectives, devenait ces jours-là une "jungle", et nous nous transformions alors en "Indiana Jones" en quête de trésors, invisibles aux adultes, et que nous tolérions s'ils savaient rester discrets et à bonne distance de nos jeux.

    Près du vieux garage, la 4L de "grand-papa" servait d'abri aux chats errants et occasionnellement, à quelques oiseaux de passage.

    Ce matin-là, l'imagination de mon petit camarade de jeux la transforma... en avion perdu dans un désert hostile. Je jouais la panique pour qu'il me protège, pendant que sa sœur nous surveillait discrètement tout en cuisinant, avec la radio en fond sonore. C'est ce matin-là que j'entendis pour la première fois : "Il était une fois nous deux".

    Bertrand la connaissait déjà, car sa mère était fan de Joe Dassin. Après un moment de silence, il me murmura un timide "Je T'Aime!" à l'oreille, avant de m'embrasser sur les lèvres.

    IL ETAIT UNE FOIS... MON PREMIER AMOUR D'ENFANCE

    Ce petit baiser, à l'image de mon premier amour, était somme toute bien innocent ! Mais ma grand-mère nous surpris, m'asséna une belle paire de claques, avant de m'entraîner de force loin de ce "petit dévergondé".

    Premier amour contrarié, premières larmes !

    Rebelles, nous avons continués de nous voir en cachette cet été-là, jusqu'à ce que la rentrée nous sépare...

    Des années plus tard, le destin nous a remis face à face, dans un salon de thé... Avec la même chanson en fond sonore ! Clin d’œil malicieux du destin...

    J'ai remarqué qu'elle avait d'ailleurs servi de "fil rouge" à quelques unes de mes relations sentimentales marquantes.

    Je mesure aujourd'hui le chemin parcouru. Plus de 40 ans on passés, au fil des joies et de quelques lourds chagrins aussi.

    Il me reste quelques très beaux souvenirs, sur une chanson qui a bien traversé les années... au fil de ma vie

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    MON UNIVERS LITTERAIRE

    Dés que j'ai su "déchiffrer", l'univers des mots a éveillé ma curiosité... A tel point que, quand vers l'âge de 4-5 ans, mes proches me demandaient ce que je voulais faire quand je serais adulte, je répondais 4 fois sur 5 : "Gardienne de Livres".

    Les Contes de Grimm ou de Marcel Aymé ont longtemps apaisés mon angoisse devant l'obscurité. Je m'identifiais aux personnages, et rêvaient pour eux à d'autres aventures, que j'ébauchais maladroitement sur des cahiers d'écolier.

    Mes proches ne comprenaient pas ce temps, pour eux perdu, à écrire et rêvasser, au lieu d'aller "m'aérer" et jouer. Pour me contenter, ils m'ont néanmoins offert, pour mon 7ème Noël, ma première bibliothèque et un petit secrétaire blanc dont j'étais très fière.

    Le premier livre reçu a été "Le Petit Prince" d'Antoine de Saint-Exupéry. Il est resté très longtemps le "compagnon" de mes insomnies.

    MON UNIVERS LITTERAIRE

    Adolescente, Dumas ou Victor Hugo m'ont permis virtuellement de "voyager" à Paris, au travers de leurs écrits.

    Maurice Druon m'a fait aimer l'Histoire Médiévale avec ses "Rois Maudits". Chrétien de Troyes m'a ouvert les portes du "Merveilleux" Moyen-Âgeux, auquel je suis encore si sensible aujourd'hui.

    J'ai parcouru la garrigue en lisant Pagnol, George Sand m'a parlé de "son Berry"... Colette et Sagan m'ont montré "leur" Paris.

    MON UNIVERS LITTERAIRE

    Monsieur Molière est pour moi un visionnaire, qui décrivait dans ses pièces de théâtre, avec une étonnante modernité, les travers de notre Société. Son talent, dans ce domaine, est aujourd'hui encore inégalé.

    Tous ces grands noms m'ont lentement donné  l'envie d'essayer, à mon tour, "d'écrire et d'exister".

    Et c'est Paolo Cuelho, il y a quelques années, qui m'a "confirmé", au travers de son premier livre, "L'Alchimiste", mon choix de vie. Au hasard d'un chapitre, une phrase a particulièrement attiré mon attention ; je la cite de mémoire : "Quand quelqu'un se met en marche vers sa Légende Personnelle, Tout l'Univers contribue à le faire devenir Réalité".

    C'est ce désir que je  voudrais partager avec les lecteurs, et les emmener à la découverte de mon propre univers littéraire.  

    MON UNIVERS LITTERAIRE

     

     

     

     

     

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