• Il y a 33 ans, Coluche créait les "Restos du Cœur" et demandait à Jean-Jacques Goldman de lui écrire une chanson dont les paroles seraient faciles à retenir, pour fédérer son projet. Quelques artistes avaient répondu immédiatement présents pour l'enregistrement... 33 ans après, elle est malheureusement toujours d'actualité.

    Il nous reste le plaisir de la réécouter en ce début de campagne d'hiver 2017-2018.

    Les bénévoles et les bénéficiaires comptent sur nous tous... Chaque don compte pour continuer le combat commencé par Coluche un après-midi d'hiver... il y a 33 ans !


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  • RESTOS DU CŒUR - LA 33ème CAMPAGNE COMMENCE AUJOURD'HUI

     Il y a 33 ans, Coluche fondait les Restos du Cœur, espérant que ceux-ci ne dureraient pas très longtemps. Hélas son vœu ne s'est pas réalisé, loin de là !

    33 ans après, la misère est quotidienne pour beaucoup de gens, confrontés chaque jour au chômage de longue durée, aux maladies brutales ou accidents graves laissant des séquelles, souvent lourdes à gérer, divorces...

    Les Restos du Cœur se sont adaptés aux circonstances et ont créés d'autres structures à partir de la première : relais bébés, ateliers de réinsertion professionnelle, aide aux personnes sans domicile fixe, soutien scolaire et personnel...

    Face à ce fléau, il faut continuer de cultiver la solidarité. Il n'y a pas de "petit" don... chaque centime sera utilisé pour le bien-être de tous les bénéficiaires des Restos. Merci !

    RESTOS DU CŒUR - LA 33ème CAMPAGNE COMMENCE AUJOURD'HUI

     

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  • ESPÉRER ENVERS ET CONTRE TOUT

    Elle n'est pas finie la galère,

    Il va falloir encore lutter

    Pour quitter l'île de la misère,

    Rompre avec la précarité.

    Mais ce défi qui se présente

    On va pouvoir le relever

    Oubliant la crainte obsédante

    De ne rien avoir à manger.

    Monsieur Coluche et ses Restos

    nous ont rendus notre dignité,

    Le regard droit et le front haut

    On n'a plus peur d'être mal jugés.

    Sur le terreau de la misère

    Certains, surpris, ont vus pousser

    Des fleurs d'Amour et de Lumière

    Qui chassent partout l'obscurité.

    Merci à tous les bénévoles

    Qui travaillent au quotidien

    Pour que dans nos villes folles

    Nous n'ayons plus froid, ni faim.

    ESPÉRER... ENVERS ET CONTRE TOUT !

    ESPÉRER... ENVERS ET CONTRE TOUT !

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  • Une très jolie chanson, qui rappellera sans doute des tas de bons souvenirs à beaucoup d'entre nous. Amoureuse des mots, j'aime beaucoup ce texte. 


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  • Les températures ont brutalement chuté ces jours derniers. Les pulls moelleux, les doudounes épaisses et écharpes ont retrouvés la première place dans nos gardes-robes... Les bottillons et autres baskets épaisses sont également de "sortie". 

    Les premières gelées sont là et laissent leur empreinte givrée sur l'herbe courte et rase des pelouses. Cela n'empêche pas les enfants du quartier de courir après les dernières feuilles qui se détachent des arbres... leurs joues rougies par la bise froide.

     

    CES DIMANCHES DE FIN D'AUTOMNE

    Et je me souviens moi aussi de mon enfance... et des dernières jeux d'automne, avec mes sœurs et les cousines, qui venaient à la maison, deux week-end par mois. Les petites citadines qu'elles étaient (elles habitaient Nanterre à l'époque) se "ressourçaient" à la campagne. J'avoue avoir envié, enfant, leur proximité de vie par rapport à la Capitale, qui me faisait déjà rêver !

    Au point d'avoir essayer de fuguer, pour les rejoindre... un samedi après-midi. J'avais parcouru les deux kilomètres, presque en ligne droite, qui me séparaient de l'arrêt de bus... et c'est là qu'un voisin qui passait par là me repéra.

    Ma mère, dans l'intervalle, s'était rendu compte de mon absence et, devant son affolement, celui-ci avait pris sa voiture, fait le tour des environs, et m'avait vu, assise et droite comme un i, attendant résolument le bus qui m'emmènerait à Paris... Il est vrai qu'à l'époque, je n'avais pas la moindre idée des distances ! Après un grand éclat de rire et beaucoup de discussions, il a réussi à me convaincre de l'inutilité de mon attente, m'expliquant que plus de 400 kilomètres me séparaient de cette ville, "magnifique" à mes yeux d'enfant... en me promettant, pour me faire rentrer, un hypothétique voyage en train qui me permettrait de visiter la Capitale... un peu plus tard.

    CES DIMANCHES DE FIN D'AUTOMNE

    Je suis rentrée avec lui, inquiète à l'idée de "l'engueulade" que j'allais subir. Il plaida ma cause, en essayant de tenir son sérieux. Devant la vraie déception qu'elle lut cet après-midi là sur mon visage, ma mère abandonna son idée de fessée, me privant juste de sortie pour la fin du week-end. Je suis restée dans ma chambre, le nez collé au carreau... à rêver à la Ville-Lumière et aux somptueuses vitrines que le voyais à la télévision, pendant que mes sœurs profitaient une dernière fois de la cour, de la pelouse et du jardin. 

    46 années ont passées, la petite fille a grandi... mais reste toujours fascinée par Paris, ses lumières, ses jolis petits quartiers et ses "grands boulevards.

     

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